Algeria-Watch, 23 février 2011 Monsieur Ait ABDALLAH était cadre supérieur au ministère du tourisme algérien. Il est entré en conflit avec ce ministère lorsqu'en juin 1978 il dénonce une affaire de corruption portant sur un marché de plusieurs milliards de dinars. Son combat contre la corruption lui a valu de nombreuses agressions, son licenciement, l'effraction de son domicile qui provoqua la perte de l'enfant que portait son épouse, la perte de son logement, etc.. La justice algérienne saisie du dossier a rendu des décisions en faveur de M. Ait ABDELLAH et sa famille. Elle notamment ordonné en 1984 sa réintégration à son poste de travail et en 1987 la restitution de son logement. Mais ces décisions n'ont jamais été suivies de mesures concrètes en raison de l'opposition de hauts gradés militaires. M. Ait ABDELLAH a saisi toutes les institutions du pays ainsi que la presse mais les autorités judiciaires n'ont jamais fait exécuter le jugement du 11 juillet 1984, ce qui illustre leur sujétion au pouvoir exécutif. Face à ce déni de justice, Monsieur Ait ABDALLAH a saisi en novembre 2009 le Rapporteur Spécial sur l'indépendance du juge et des avocats de l'ONU afin d'ouvrir une enquête. Voir le témoignage de M. AIT ABDELLAH :Autopsie d'une crise Lectures: The administrator needs to log in and select a Google Analytics account.