Arrêté, le 16 janvier 2012, à la demande du régime algérien, Mourad Dhina, l'un des membres fondateur du mouvement Rachad est maintenu en détention. Le juge a décidé de le garder en attendant que le dossier soit traité dans le fond. Le juge a jugé recevable la demande de mise en liberté provisoire, qui présentait toute les garanties, mais l'a tout de même refusé, sur demande insistante du parquet qui relève du ministère de la justice française. Le parquet, dans un comportement inhabituel, a mis en garde le juge, sur les conséquences de la libération de Mourad Dhina. Les proches de la défense estiment qu'une telle décision est avant tout, une décision politique. Des sources proches de la défense de Mourad Dhina, confirment que le régime algérien, a bien envoyé au juge français qui instruit l'affaire, des documents d'accusation ainsi qu'une nouvelle demande d'extradition, en début février. Selon ces documents, Mourad Dhina aurait constitué un groupe « terroriste » à « Zurich et sur le territoire Suisse » dans les années 90. Cet acharnement, note des sources, n'a pas existé, y compris contre l'ancien golden boy, Khalifa Abdelmoumen, détenu en grande Bretagne. De plus, en quoi donc, la France, serait-elle plus concernée par les demandes du régime algérien, que les suisses eux mêmes, alors que les accusations portent sur des « activités terroristes en Suisse » ou Mourad Dhina réside depuis près de 20 ans. Les Suisses, premiers concernés par les accusations d'Alger, qui ont été sollicités à partir de 2003, n'avaient jamais appliqué cette décision. Considérant que les accusations sont politiques, qu'il n'y a aucune preuve, et « pour tout dire, qu'elles sont fantaisistes », les autorités fédérales, ont non seulement refusé d'arrêter Mourad Dhina, mais ont fini par régulariser sa situation ainsi que celle de sa famille et lui ont même délivrer des documents pour qu'il puisse voyager librement. Cela révèle, en tous cas, les complicités qui existent, d'une part, entre le régime algériens et les services français et d'autre part avec Sarkozy et son ministre de l'intérieur Claude Guéant. Celui ci, avait lors de son dernier voyage à Alger, félicité, rien de moins, les autorités algériennes, pour les réformes politiques. En faisant arrêté, Mourad Dhina, Claude Guéant, a rendu un « service » au régime algérien. Certains observateurs, estiment que ce « service rendu » s'expliquerait par les « besoins » de la campagne électorale en France. Cette arrestation de Mourad Dhina, mais surtout la campagne internationale lancée pour sa libération, aura donné une audience considérable au Mouvement Rachad. Le discrédit du régime algérien en général, et du DRS, en particulier, sont tel, qu'à chaque fois qu'il s'en prennent à quelqu'un, celui-ci bénéficie, en retour, de manière systématique, de la sympathie de l'opinion algérienne. KalimaDZ