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« Syndicalistes » et « droits-de-l'hommistes » s'entredéchirent….au nom des Droits de l'Homme !!
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 05 - 09 - 2013


Noureddine Benissad. Président de la LADDH
«Des membres d'une organisation syndicale mènent campagne pour délégitimer la ligue»
El Watan le 05.09.13
Le président la LADDH, Noureddine Benissad, s'exprime, pour la première fois, sur la situation organique de l'association. Il qualifie la réaction de ses adversaires «d'agitation médiatique». Tout en se disant prêt à expliquer les dessous de cette «agitation» au président d'honneur de la ligue, Me Ali Yahia Abdennour. Noureddine Benissad annonce l'organisation d'un conseil national/congrès, avant la fin du mois de septembre. Il revient également, ici, sur la situation des droits de l'homme en Algérie, la loi sur les associations et la lutte contre la corruption...
- La LADDH vit, depuis quelques semaines, une situation organique particulière qui a conduit à une intervention directe de son président d'honneur, Me Ali Yahia Abdennour. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s'est passé au juste ?
Plutôt que d'être de l'ordre de l'organique, le cas relève de l'agitation médiatique initiée et entretenue, pour l'essentiel, par un petit groupe affilié à une organisation syndicale. Ce que vous qualifiez de situation organique particulière ne reflète guère la réalité, car la quasi-majorité des bureaux et des membres du conseil national se consacre, quotidiennement, à ses activités de défense et de la promotion des droits de l'homme. Me Ali Yahia
Abdennour est notre président d'honneur. Il reste pour nous une référence et un symbole en matière de lutte pour les droits de l'homme. Ses charges quotidiennes ainsi que les nôtres nous ont, peut-être, empêché de l'informer en continu et dans le détail de la vie interne de la LADDH, de ses difficultés, de ses avancées et de la vraie consistance de certaines personnes qui font de l'intrigue, de l'anathème et de la calomnie un métier. Avec un certain nombre de militants de bonne volonté, nous nous proposons de lever, de vive voix, incessamment les ambiguïtés et malentendus auprès de lui.
- Des membres du comité directeur de la ligue annoncent la préparation du congrès qui devrait avoir lieu, selon un communiqué de Keddour Chouicha, dans moins de deux mois. Comment allez-vous gérer cette situation ?
Les statuts de la ligue sont clairs. La convocation du congrès est une prérogative de son président légitimement élu, ou une initiative des deux tiers des membres de son conseil national, instance souveraine entre deux congrès. Procéder autrement relèverait de la culture du putsch et du clonage, dont le pouvoir a toujours estampillé la vie institutionnelle et politique algérienne, en particulier ces derniers temps. Le communiqué signé par ce monsieur, par ailleurs coordinateur d'une organisation syndicale, le CNES, expert auprès d'une autre organisation syndicale, membre du comité directeur de la LADDH et en même temps président du bureau de la LADDH, cumulant ainsi ces charges en violation des statuts de la LADDH est truffé de contrevérités faisant état de la participation de quelques bureaux de wilaya qui ont démenti leur participation à cette réunion anti-statutaire et nous allons les rendre publics pour étayer ces contrevérités. En outre, la quasi-totalité des présents sont membres de cette organisation syndicale qui, d'ailleurs, abrite leurs réunions.
- Les membres en question exigent toujours un bilan de l'ancienne direction conduite par Me Mustafa Bouchachi...
S'il s'agit d'un bilan financier de mon prédécesseur, les membres du Conseil national pourront vous attester que Me Mustapha Bouchachi l'a présenté devant eux lors de la session qui a précédé son départ, début 2012. J'ai moi-même, lors du dernier conseil national de mai 2013, présenté un bilan financier de ma gestion depuis un an. S'il s'agit d'une passation de consignes comme le disent nos détracteurs, il faut savoir que celle-ci n'est pas une obligation légale comme le montre toute lecture élémentaire de la loi sur les associations, l'actuelle et la précédente. En outre, cette procédure n'est prévue ni par les statuts ni par le règlement intérieur de la ligue. Même si à titre personnel je suis acquis à toute procédure qui renforcerait la rationalité de notre gestion, je me dois de vous souligner que cet usage protocolaire n'est pas dans les traditions de la LADDH. Nos détracteurs eux-mêmes n'ont jamais emprunté ce protocole dans les bureaux de wilaya qu'ils dirigent et n'ont jamais rendu la ligue destinataire de leurs bilans financiers, car s'agissant des cotisations des militants ou d'autres sources de financement.
- Alors à quoi obéit ce déballage médiatique ?
Bilan financier ou passation de consignes, ceux qui jouent les trublions contre la LADDH ont posé le problème à l'intérieur des instances du conseil national et du comité directeur, sans rallier quiconque à leur point de vue, car la ligue ne reçoit ni financement ni aide de l'intérieur ou de l'extérieur et nous travaillons sur des projets avec nos partenaires à qui on fait des rapports moraux et financiers au centime près. Nous ne recevons même pas les cotisations des différents bureaux. C'est suite à leur échec devant nos instances légitimes qu'ils ont opté pour la calomnie et l'anathème médiatique. Cela s'appelle un travail fractionnel, d'autant plus grave qu'il fragilise — intentionnellement ou objectivement — une organisation des droits de l'homme, au moment où les citoyens et le pays en ont un cruel besoin. Ils ont même parlé de financements et d'aide de l'étranger. C'est un appel à la dissolution de la LADDH qui est lancé au pouvoir. En fait, la LADDH fait face à une OPA initiée par un petit groupe composé de membres d'une organisation syndicale qui a choisi des thématiques infamantes, via les médias, pour délégitimer la LADDH et ses animateurs. En matière de transparence politique et financière, ce groupe est mal placé pour donner des leçons, sachant la confusion — pour ne pas dire plus — dans laquelle il tient sa propre enseigne syndicale. Ils devraient plutôt demander les bilans moral et financier de leur organisation syndicale. Pour l'essentiel, ceux qui ont opté pour la déstabilisation de la ligue sont une bande de quatre personnes, dont j'ai moi- même promu certains au comité directeur lors de ma désignation à la tête de la ligue. Les allégations ne s'arrêtent pas au bilan financier de l'ancien président. On dit de moi également que je me suis mué en vrai dictateur, après m'être arrogé des pouvoirs exorbitants, nommant et dégommant qui je veux. Rien de plus faux. Les statuts qui régissent la ligue me donnant la prérogative de désigner ou de changer les membres du comité directeur ont été votés lors du dernier congrès de 2006, donc bien avant que je ne sois président. Je défie quiconque parmi nos détracteurs de démontrer le contraire. D'ailleurs, toute cette agitation a commencé depuis que j'ai voulu opérer des changements au niveau du comité directeur, à commencer par celui qui s'est autoproclamé coordinateur. Les statuts sont peut-être mauvais, mais je ne peux pas les changer de mon propre chef. Cela relève des prérogatives du congrès. Il y a un véritable plan pour faire taire et affaiblir la ligue dans sa lutte pour la défense et la promotion des droits de l'homme dans notre pays. Les militants sauront et veilleront à ce que la ligue soit indépendante de toute entité quelle qu'elle soit.
- La ligue est contrainte de se conformer avec la nouvelle loi sur les associations que vous avez dénoncée. Quelles sont les mesures prises dans ce sens ?
C'est une obligation légale imposée, hélas, au monde des ONG, par une loi liberticide visant à éliminer toute autonomie de la société civile. Campé dans le refus de l'avènement d'une vraie citoyenneté, le pouvoir entend exercer un contrôle politique et idéologique permanent sur le monde associatif. Sous prétexte de leur nature injuste, d'aucuns, extrémistes ou fossoyeurs missionnés, nous avaient suggéré de refuser de nous prêter aux obligations légales de cette loi scélérate, quitte à faire disparaître ou entrer dans la clandestinité notre ligue et ses militants. Nous avons choisi de ne pas jeter dans l'illégalité les militants des droits de l'homme et leur organisation. Les militants de la ligue, dans leur majorité, ne verseront ni dans l'agitation ni dans la violence, et ceux qui veulent l'instrumentaliser dans cette démarche et dans des agendas politiciens et des échéances électorales s'inscrivent en marge de la ligue. Nous avions demandé une autorisation d'assemblée générale de conformité en juin dernier, sans l'obtenir. En tout état de cause, la LADDH tiendra son conseil national-congrès avant la fin de ce mois de septembre, dans le respect de ses instances légitimes et de ses statuts. Mon mandat se terminera à cette échéance et il appartiendra aux militants de choisir en toute liberté leurs représentants. (…….).


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