En cette mi-avril, la mercuriale connaît un répit, après une flambée des prix jamais égalée. Après la saga de la pomme de terre, c'est la tomate qui fait parler d'elle. En effet, sur les étals des marchés que nous avons visités hier, respectivement ceux de Birkhadem, Aïn Naâdja, El Affia et Belcourt (marché Tnach), elle est vendue entre 65 et 70 DA (tomate de piètre qualité) et de 80 à 100 DA pour le premier choix. "La tomate de Damous est la meilleure présentement", tiennent à préciser quelques marchands : "Ce n'est pas un manque de quantité qui fait grimper son prix, mais bien au contraire sa qualité". *Les tomates cultivées dans le Sahara sont paradoxalement les moins chères, malgré les longs trajets effectués par les transporteurs. Elle est à première vue valable pour la préparation de pizzas, car mûre et aplatie. La tomate exposée diffère de par sa forme : de la plus petite à la plus grande et plus ronde à l'ovale. Cependant, les prix restent, selon l'avis des citoyens interrogés, "excessivement élevés". Les commerçants dans les différents marchés visités vendent pour la plupart sans afficher les prix. Le marché de Birkhadem semble le moins cher des quatre. Des fruits et légumes de bonne qualité y sont vendus et les clients ont même la liberté de choisir. Les aubergines ont également connu une hausse. Elles sont cédées entre 75 et 85 DA. Les petits pois sont à 70 DA, contre 60 DA la semaine écoulée. Les courgettes et la laitue sont à 70 DA, les fèves, les fenouils, les carottes et les oignons à 40 DA, avec un surplus de 5 ou de 10 DA dans les marchés de Aïn Naâdja et d'El Affia. Les haricots verts sont cédés à 160 DA, soit 40 DA de moins que le mois précédent. La pomme de terre à 65 DA… Le fameux féculent sujet à controverse ces derniers jours est affiché de 65 DA à 80 DA au marché de Birkhadem. Les citoyens vivant à proximité du marché de Aïn Naâdja n'ont pas la chance de trouver de la pomme de terre à 65 DA, puisqu'elle est commercialisée de 75 à 80 DA. Les détaillants que nous avons questionnés sur cette baisse expliquent que "les quantités de pomme de terre sont de plus en plus abondantes, en premier lieu le produit venu de Mostaganem". Pareil constat aux marchés d'El Affia et de Belcourt. Nos interlocuteurs prévoient une baisse du prix de la pomme de terre à "35 DA au mois de mai", sans oublier de terminer leur déclaration par "Inchallah" et ce, afin de mettre terme à toute polémique. Du côté des fruits, le prix du kilo de bananes demeure invariable, soit 100 DA. Les raisins qui, faut-il le rappeler, sont à ce jour un fruit hors saison, sont vendus à 400 DA, voire 430 DA chez quelques détaillants. Les kiwis sont vendus à 350 DA et les oranges, bien de chez nous, à 100 DA. Les fausses sardines Décidément, certains poissonniers n'ont pas de scrupule et osent vouloir tromper des citoyens en vendant de la "latcha" à 150 DA le kg, en soutenant que c'est de la sardine. Les services concernés devraient déléguer des équipes de contrôles pour éradiquer ce genre d'escroquerie.