Rédigé par Djamel Boukerma le Mercredi 11 Juin 2014 http://www.lanation.dz/ Les appels à un consensus national fondé sur des bases solides, entre tous les acteurs politiques, personnalités nationales et mouvements associatifs, étaient le maitre-mot des intervenants, hier, lors de la tenue de la première conférence de la transition démocratique au chapiteau de l'hôtel Mazafran à Alger. En effet, cette première rencontre « historique » de l'opposition algérienne a, tout d'abord, été qualifié de véritable « exploit qu'il faudrait préserver positivement afin de garantir cette transition démocratique », a-t-on appris de la plupart des invités rencontrés sur les lieux à l'instar des cadres de FFS, RCD, et MSP et EL Nahda ainsi que des personnalités nationales et membres de la société civile. Dans une salle pleine à craquer d'invités estimés à plus de 400 personnes, selon les premières estimations des organisateurs, les travaux de cette rencontre de l'opposition ont été lancés par la prise de parole du coordinateur de groupe Ahmed Benbitour. Ce dernier qui a qualifié la situation actuelle de pays de dangereuse, a estimé que « l'initiative de la CLTD avait comme objectif au départ de sauver la Nation ». Ce danger qui plane sur l'Algérie, a-t-il poursuivi, a provoqué « la naissance de cette nouvelle plateforme de transition démocratique à laquelle participera d'autres personnalités nationales et tout le peuple algérien pour adresser un message au pouvoir actuel », a-t-il dit. Les membres de la commission à l'instar de Soufiane et Sakhri, ont souligné que « l'objectif de la rencontre qui sera poursuivie par d'autres rendez-vous, soulève de nombreuses défis à l'avenir. Et sur cette question que va travailler tous les participants à la rencontre et également de faire assister le peuple algérien par l'élargissement de travail de proximité à travers les wilayas ». Au cours de cette rencontre historique, les organisateurs, par crainte de temps, ont limité le nombre d'intervenants à 30 personnalités. Le premier intervenant Ali Yahia Abdenour, le président d'honneur de LADDH, a indiqué que « la transition démocratique doit être élargie dans toutes les wilayas de pays », tout en faisant remarquer que « avant la transition, il faut tout d'abord faire un bilan des cinquante années de ce système ». Abderrezak Makri, le président du MSP, a estimé que la rencontre des opposants aujourd'hui, penche vers une démarche de changement d'un système politique fermé à une ouverture plus large ». L'intervention de l'ex chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, était axée sur les mécanismes de la transition démocratique. « A l'heure actuelle, il n'y a pas lieu de faire marche arrière, car le pays a besoin de solution », dit-il. « Nous sommes dans une situation précaire, les décisions du gouvernement sont irréalisables. Et selon lui, « l'armée est la base de l'Etat, il faut la faire assister dans les prochaines démarches de la transition démocratique ». Pour Abdellah Djaballah, le débat doit être élargi, « il faut qu'il soit général et unificateur de toutes les forces politiques et personnalités nationales pour garantir et établir une transition démocratique ». Pour lui, « le peuple est au centre de cette transition ».