In Facebook Alors que l'extermination du peuple palestinien continue, avec la bénédiction des Grands conjecturels de ce monde, certains journalistes du terroir trouvent sans vergogne des superlatifs assez comiques pour qualifier les faits génocidaires d'Israël. Au lieu d'être dans une stratégie commune pour combattre la bête immonde du sionisme, nos plumitifs préfèrent la critique stérile, au nom du politiquement correct et de la bien-pensance. Il faut souligner que leur politiquement correct est une déviation de la démocratie, un ersatz de celle-ci, se basant sur le credo «tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…», mais ajoutant implicitement le codicille « …sauf ceux qui pensent le contraire». Ils se targuent d'être libres et libéraux alors que leur raisonnement ne peut être qu'une pire tyrannie. Collant à cette logique malhonnête et traitre, ils vont jusqu'à user de comparaisons stupides et de métaphores boiteuses pour créer des analogies narquoises entre les crimes sadiques des sionistes et certains problèmes communautaires locaux ou régionaux. Ces charognards profitent de ces crimes pour scander à tue-tête leur allégeance aux sionistes français, dans l'espoir de glaner des piges par-ci, des visas et des invitations par-là. En fait, depuis déjà plusieurs années, ces plumitifs supposés exercer un contre-pouvoir ont outrepassé leur rôle liminaire et sont devenus, au fil du temps, les juges suprêmes de la bien-pensance et du politique. Des Dieux omnipotents formulant la sanction et exerçant l'application de la peine. Ces négationnistes des valeurs intellectuelles et morales communes à notre patrie ne sont nullement démocrates mais des fanatiques orthodoxes pédants et mégalomaniaques, dans la cohorte des Boualem Sansal, Mohamed Sifaoui et co ; des va-t-en guerre s'attaquant aux principes fondateurs de notre patrie et de notre personne. Traitres. C'est au nom du politiquement correct que ces pédants autoproclamés prophètes tentent maladroitement de dissimuler leur traitrise et leur entichement pour les « vertus » de l'Occident. Usant d'écrans de fumées idéologiques ou rhétoriques, ils se réclament des intellos engagés contre les malheurs du monde, excepté quand il s'agit de la question palestinienne. Alors que l'engagement ne suppose a fortiori aucune idéologie, allant au-delà du confort intellectuel et contestant les bases de l'idéologie dominante. Mais chez ces ingrats prétentieux et orthodoxes, cherchant les raccourcis et la facilité, c'est l'idéologie qui a pris le pas sur la réflexion et la stratégie. Ce que négligent ces dénonciateurs de conjoncture c'est que le politiquement correct rend vraiment idiot. II suffit d'observer une cour d'école pour constater que la rivalité sinon la lutte est inhérente aux humains. Et que l'état de lutte est permanent, c'est une constante historique. Il faut donc admettre ces vérités vulnérantes pour asseoir une stratégie, une pensée communes ; les faits historiques remettent perpétuellement en cause le confort intellectuel. Dans tous les cas de figure, c'est l'union autour de la stratégie qui doit primer, en cas de conflit, même si cela suppose là...les contradictions. En effet, la contradiction est nécessaire car la réalité est trop compliquée pour qu'un seul esprit entrevoie toutes les possibilités, encore faut-il que les principales soient saisies par un esprit sain et non pas par ces fanatiques fous de l'Occident. La contradiction oblige à justifier ses choix pour les valider, c'est-à-dire être dans un débat public ouvert et œcuménique. Et non pas dans une orthodoxie altière pour réduire ses alter egos à des objets inertes dénués de toute intelligence, de toute sensibilité. Un chroniqueur du Quotidien d'Oran, passé maître dans l'usage de la litote concernant les massacres perpétrés à l'encontre des Palestiniens, ose critiquer ceux qui s'indignent contre ces crimes, les qualifiant de «pleureuses folkloriques». D'autres journalistes plan-plan d'El Watan pourtant réputés virulents et acerbes quand il s'agit de l'Algérie préfèrent faire la propagande des sketchs télévisuels produits par Hamraoui & co ou relayer les articles et dépêches des agences sionistes. D'autres pleurent les évènements de Ghardaïa avec des larmes de crocodile, allant jusqu'à faire des parallèles saugrenus avec le génocide palestinien. Il faut savoir que ce règne des traitres qui se base sur un appareil politico-médiatique médiocre ne peut être que précaire. Ces traitres sont déjà morts pour avoir nié l'ennemi.