Ali yahia Abdennour, président d'honneur de la ligue Algérienne de la défense des droits de l'Homme, a mis en garde de « traduire les dernières menaces d'Ahmed Ouyahia comme une restriction de la presse ». Alors que Farouk Ksentini, président de la commission de Promotion et de Protection des droits de l'Homme, ne pense pas que le gouvernement entreprendrait quelconque sanction contre la presse « car sa relation avec la presse est soumise à la surveillance de l'étranger ». Les déclarations du chef du gouvernement sur «la propagande médiatique des actes terroristes », engendre toujours des réactions vives dans le milieu médiatique et juridique. Ali Yahia Abdennour, a déclaré qu'il considérerait ces déclarations comme étant une menace « contre le secteur de la presse privée qui n'est pas soumise, lorsqu'elle aborde la situation sécuritaire, aux directives de toute partie de l'autorité ». Il est indiqué qu'Ahmed Ouyahia a abordé le sujet de la presse et la propagande du terrorisme avec des journalistes au sénat, sans que personne ne questionne sur le traitement de la presse de l'ensemble des actes terroristes durant les semaines passées. Contrairement à Abdennour, Farouk Ksentini a appelé, dans une communication « à éviter l'extrémisme des deux cotés, c'est-à-dire répandre les actes terroristes de plus en plus ou les oublier totalement » Il indique qu'il soutient la façon de faire avec l'activité des terroristes « mais il faut la bannir dans les écrits avec l'assurance que ce fléau menace l'union et le système Républicain. 14-09-2008 Par Hamid Yes/ Rubrique Traduction