QUE VIENT FAIRE EN ALGERIE LE CHEF D'ETAT-MAJOR DE L'ARMEE FRANCAISE ? Nous disons au président nominal de notre pays, M. Abdelaziz Bouteflika – et à défaut, aux usurpateurs et aux faussaires qui parlent et actent en son nom – que les citoyens et les citoyennes algériens, exigent d'être clairement informés sur les tenants et aboutissants d'une visite qui soulève des interrogations gravissimes et légitimes, ayant trait à la Souveraineté-même de notre peuple qui se trouve aujourd'hui totalement écarté, en marge de manœuvres politico-militaires tendant à entrainer l'armée algérienne – et donc le peuple algérien – dans une aventure interventionniste en Libye qui ne répond, ni au dogme politique de non-ingérence, ni aux impératifs de sécurité et de stabilité de notre région maghrébine en général, quoi que puissent prétendre les sirènes socialo-atlantistes aujourd'hui au pouvoir en France et agissant en sous-traitants de l'Ordre mondialiste et militaro-financier US, d'essence impérialiste et judéo-sioniste. Nous disons aux va-t-en-guerre de cette gauche-caviar asservie au Crif et au CAC 40, foncièrement islamophobe et néocoloniale, que les algériens de 2014 n'ont pas vocation – comme la France, puissance occupante les y avait contraints il y a juste un siècle, en 1914 – à servir de chair à canon ; qui plus est aujourd'hui, contre nos propres frères de sang et de religion, que représente pour nous le peuple libyen. Un peuple qui n'a besoin ni d'un Hollande un peu donquichottesque, en mal d'une légitimité qu'il a perdue dans son propre pays, ni de la marionnette israélienne qu'est l'aventurier criminel dont Sissi est le nom. Nous disons enfin à nos concitoyens et concitoyennes algériens, de prendre toute la mesure de la gravité de l'état de déliquescence où se débat aujourd'hui notre pays, Etat, Economie et Société ; un état de déliquescence qui est la conséquence directe des abandons, des reniements et des trahisons en cascade, perpétrés par l'oligarchie militaro financière et compradore qui a pris le contrôle réel du pouvoir dans notre pays et s'obstine à étouffer le peuple et à piller les richesses du pays ; souvent avec des complicités et des protections extérieures.