Il est impensable et inadmissible que le Directeur de la Santé et de la Population de la Wilaya de Blida déclare que la prise en charge des insuffisants rénaux de la dite wilaya n'est pas de son ressort et que ce sont les organismes de Sécurité Sociale (bailleurs de fonds) qui doivent contrôler les activités des cliniques privées d'hémodialyse. Pour information, ces cliniques privées d'hémodialyse ont été agréées par ses services conformément à l'Arrêté N°07/MSP/MIN du 25 février 1995 et ne furent plus inspectées ni contrôlées depuis le début de leurs activités (circulaire N°25 du 24 septembre 2007 relative à l'organisation des activités dans les structures de santé privées) d'où la multiplication des infractions, le comportement arrogant et menaçant des gérants des cliniques (Blida-dialyse, Lilia et El Ifradj), l'impunité, les complicités et le défi envers la puissance publique. Ces pratiques portent atteinte à la Santé du malade, aux Règles de déontologie médicale, aux Deniers du contribuable et à la crédibilité de l'Autorité de l'Etat Comment expliquer alors, les interventions médiatiques de ce responsable, ne ratant jamais les invitations aux séminaires, journées scientifiques, folkore et autres manifestations finissant par une restauration copieuse .... se vantant d'une bonne gestion de la santé (par des chiffres erronés) et mentionnant « ses exploits » sur son site web (dsp09@santé.dz): – Bilan de santé 2003/2004 – 164 cas de néphropathie dont 73 furent pris en charge. * Où sont passés les 91 patients restants ? * Où s'est effectuée la prise en charge puisqu'il n'existe pas de service de néphrologie au CHU de Blida ? * Qu'est-ce que la néphropathie ? qui a précisé le diagnostic étiologique, qui l'a confirmé et qui procède au suivi du malade ? sachant qu'il n'existe pas en Algérie de pédiatre-néphrologue. * Comme cette pathologie est irréversible, ces patients (insuffisants rénaux) devraient être en dialyse quelque part mais où ? – Bilan 2004 – surveillance épidémiologique des maladies transmissibles (en milieu scolaire) * HVB de 2001 à 2004 20 cas * HVC de 2001 à 2004 01 cas * Hépatites Virales ????? 55 cas * Diabètes 96 cas dépistés, 70 orientés et 70 pris en charge. Où sont passés les 26 cas restants. Comme 30% des diabétiques arrivent en dialyse, il doit y avoir environ 164 (néphropathie) + 20 (diabète) = 184 enfants en dialyse .... – Qu'en est-il des bilans de 2004 à 2009 ? Remarque : Les insuffisants rénaux ne sont pas inclus dans vos bilans. Au fait, quel est leur nombre exact ? combien sont ceux contaminés par les hépatites virales ? et quel est le nombre de décédés au CHU et dans les cliniques privées d'hémodialyse depuis 1999 ? Il est temps que les pouvoirs publics concernés sécurisent la survie de cette frange la plus vulnérable de notre Société et assainissent le domaine de l'hémodialyse. Le porte-parole de la FNIR Boukhors Mohamed