Ses bonnes relations avec Mohamed Bejaoui lui avaient facilité la tache El Khabar, 4 novembre 2009 Il est né à Alger en 1954. Il possède 3 nationalité : française, angolaise et brésilienne. Il est le manager de l'une des plus grandes entreprises d'exportation d'armes en Afrique, et en Amérique Latine, avec l'appui des services de renseignement français et de la droite française. Il était aussi négociant de contrats pétroliers. Voila un résumé du CV de l'homme d'affaire français, en l'occurrence Pierre Falcone, dont le nom a été mentionné à maintes reprises par C.M, le principal accusé dans le scandale de corruption de l'auto route est-ouest en Algérie. C.M a tenu de dire, dans son témoignage au juge d'instruction prés le pole judiciaire spécialisé dans le terrorisme et le crime organisé, qu'il a entendu le Directeur général du groupement chinois CITIC-CRCC en Algérie, dire que « le groupe a pu décroché le contrat de l'auto route est ouest? grâce à l'intervention de Falcone auprès des responsable influents au sein du gouvernement algérien ». Et parmi ces responsables, l'accusé a rapporté le nom de l'ancien Ministre des affaires étrangères, Mohamed Bejaoui. On croit savoir que le groupe chinois avait invité le médiateur C.M, à la capitale chinoise Pékin, pour parler « affaire » avec le DG du groupe. Les chinois ont proposé une commission de 22% du huitième de ce qui en resterait du montant du marché. Cette réunion a été assisté par Pierre Falcone, qui selon les propos des chinois n'arrêtait pas de recevoir sa part des commissions et pots de vains que les chinois payaient, en échange de la libération de 400 millions USD, qui représentait le reste du marché. Cela veut simplement dire que les 30 millions USD et les 10 milliards de centimes, que C.M a admit d'avoir eu, ne représentent qu'une petite partie de la totalité des pots de vains et commissions qu'il a touché. Cependant, on ignore encore combien Pierre Falcone a touché dans cette « affaire ». Le juge d'instruction a récolté des témoignages affirmant que Pierre Falcone avait été invité avec des hommes d'affaires algériens pour prendre part dans une réunion interministérielle, qui devait assembler le Ministre des affaires étrangères, Mohamed Bejaoui, Ministre des finances, Abdelatif Benachenhou, Ministre des travaux publics, Amar Ghoul, et le Ministre de l'énergie, Chakib Khelil. Cette réunion visait de débattre le financement du projet de l'auto route, dans ses débuts. Cependant, Chakib Khelil a décidé de boycotter cette réunion. Il a opposé l'idée d'inviter des hommes d'affaires à une réunion interministérielle. On croit savoir aussi que l'homme d'affaire français avait proposé aux algériens de payer les chinois en pétrole. Cette proposition avait plu à Benachenhou, mais elle n'a pas été adoptée. Par ailleurs, on ne sait pas grandes choses sur la relation entre Pierre Falcone, et l'ancien président de la Cours internationale de justice, Mohamed Bejaoui. Une chose est sûre, c'est que les deux hommes avaient travaillé ensemble à l'UNESCO, en France. Bejaoui représentait l'Algérie dans cette organisation, alors que Falcone représentait l'Angola, en 2003. Pierre Falcone était sous le coup d'un mandat d'arrêt international de janvier 2004 au 3 octobre 2007 pour son implication dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola (Affaire Falcone ou Angolagate). Après s'être réfugié en Israël, Pierre Falcone a été condamné le 27 octobre 2009 par le tribunal correctionnel de Paris à 6 ans de prison ferme. 04-11-2009