Un membre du conseil d'administration du premier groupe européen de médias et de divertissement, Mehdi Dazi, d'origine algérienne a rencontré samedi dernier à Alger Issad Rebrab, patron du groupe privé algérien qui détient 3% d'Orascom Telecom Algérie, explique le quotidien économique. Personne n'était immédiatement disponible chez Vivendi pour commenter l'information. L'Etat algérien, qui s'est octroyé en 2008 un droit de préemption sur les cessions d'actifs sur son territoire, est favorable au scénario d'un rachat d'Orascom Telecom Algérie par un opérateur étranger en association avec des acteurs locaux, ajoute le quotidien. L'opérateur devra être détenue à 51% par des Algériens selon la législation en vigueur, ajoute-t-il. Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris chercherait à vendre sa filiale en Algérie où ses relations avec le gouvernement se sont tendues depuis la cession en 2008 de deux cimenteries algériennes au français Lafarge, poursuit le quotidien. Naguib Sawiris a toutefois démenti dans un entretien publié jeudi à La Tribune toute intention de quitter l'Algérie en vendant Orascom Telecom Algérie, qui commercialise ses services de téléphonie mobile sous la marque Djezzy, rappelant que Vivendi avait déjà manifesté son intérêt. Le groupe a annoncé le 18 novembre que le fisc algérien lui réclamait pour 596,6 millions de dollars de taxes et pénalités, en précisant son intention de contester cette décision. Naguib Sawiris, qui cherche à renforcer son groupe en Europe, a par ailleurs manifesté dans le même entretien son intérêt pour Bouygues Telecom, tout en précisant de pas mener de discussions avec celui-ci