Samedi, ça me dit quelque chose comme : «pourquoi ce manque de civisme, ce manque d'éducation et ce laisser-aller presque partout à travers le pays ?» Dimanche, je dis que ce n'est pas la mer à boire, si les gens se retroussaient les deux manches et se mettaient à travailler la main dans la main. Lundi, l'un d'eux me dit que «quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, on est mieux ici qu'en face, de l'autre côté de la mer, car nous sommes la meilleure des communautés sur Terre» (sans commentaires). Mardi, je me dis que j'en ai marre de certains commentaires, bien qu'il vaille mieux se marrer à défaut de se barrer. Mercredi, je me dis que j'ai grandement besoin d'une petite croisière en mer pour oublier certains commentaires de certains commentateurs qui feraient bien de se taire. Jeudi, je dis que, hier mercredi, j'avais eu une bonne idée. Vendredi, je rencontre tous ces gens inciviques sur le chemin de la mosquée qui, je le sais, dès demain, samedi, retourneront à leur incivisme comme si de rien n'était. K. B. [email protected]