Ils sont partout, au march�, parmi la client�le, au niveau des �tals des poissonniers, ils s�affrontent parfois pour un os devant une boucherie. Ils r�dent devant la poste principale et quand ils fait chaud, ils font la sieste dans les foss�s � l�ombre des arbres � m�me les trottoirs, obligeant les passants � se d�tourner de leur chemin. Mais c�est la nuit qu�ils se rassemblent en meutes pour r�gner sur les rues, surtout celles qui sont peu ou pas �clair�es, et elles sont nombreuses. Les habitants qui s�attardent s�arment de gourdins pour se d�fendre contre d'�ventuelles attaques sournoises. Les personnes mordues ne se comptent plus, surtout parmi celles qui se l�vent t�t pour aller accomplir la pri�re du fedjr. A Miliana, selon les �lus locaux, la chasse aux chiens errants n�a jamais cess� et des battues sont organis�es r�guli�rement pour lutter contre ce fl�au. A Khemis-Miliana, selon certains �lus, c�est le manque de cartouches pour les fusils servant � l�abattage qui est � l�origine de la raret� des battues. Un autre fait � signaler : des g�rants de parkings � ciel ouvert, au niveau des grands ensembles, entretiennent des meutes qu'ils l�chent aux alentours pour signaler quelque maraudeur. Les habitants interpellent les autorit�s locales pour que la ville soit d�barrass�e de ces animaux dangereux, vecteurs de la rage.