Au roi Alexandre le Grand qui lui avait demandé s'il avait besoin de quelque chose, le philosophe Diogène de Sinope aurait répondu : «ôte-toi de mon soleil !» La conversation s'est déroulée ainsi : «- Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai. - Ôte-toi de mon soleil. (Littéralement, en grec : «Tiens-toi un peu à l'écart de mon soleil.») - N'as-tu pas peur de moi ? - Qu'es-tu donc ? Un bien ou un mal ? - Un bien. - Qui donc pourrait craindre le bien ?» Alexandre le Grand aurait avoué un jour : «Si je n'étais Alexandre, je voudrais être Diogène.» Selon une autre version, au roi qui lui avait demandé s'il avait besoin de quelque chose, le philosophe, qui était allongé au soleil, lui avait répondu de laisser la lumière (et ses rayons réchauffants) arriver jusqu'à lui (le roi, debout, en face du philosophe, cachait l'astre du jour). La réponse de Diogène de Sinope était une manière polie et intelligente de dire au roi de continuer son chemin et de le laisser tranquille, car il n'avait besoin de rien. C'est tout ce que demande la jeunesse algérienne aujourd'hui à nos «dinosaures». K. B. [email protected]