Dans une conférence de presse tenue hier à l'issue de la réunion du bureau national de son parti, le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine a réitéré son soutien au Président Abdelaziz Bouteflika. Sahli qui a passé en revue les activités de son parti durant l'année 2018, a tenu à rappeler qu'il était parmi les premiers à s'exprimer sur la question de la continuité. C'était, a-t-il souligné, avant d'appeler Bouteflika à rempiler pour un autre mandat. Et, a-t-il ajouté, de lancer une initiative regroupant 15 partis pour faire précampagne pour lui. «Nous ne sommes d'ailleurs pas embarqués dans les discussions sur la prolongation du mandat actuel en dehors du cadre constitutionnel ou l'organisation d'une conférence nationale qui serait encadrée par l'armée», a-t-il insisté. Il a également soutenu le chef d'état-major de l'armée Ahmed Gaïd Salah, arguant que sa dernière missive «vient à point nommé pour rappeler leur devoir de réserve aux anciens militaires». «C'est une lettre forte mais, sa teneur n'est pas politique», a-t-il déclaré. A la question de savoir ce qui pourrait empêcher un ancien militaire d'intervenir dans le débat politique national ou exprimer une opinion sur la gestion des affaires du pays, Sahli a eu cette réplique : «Nous pensons qu'ils n'ont pas à appeler l'armée à intervenir dans le champ politique». Comme quoi la lettre de Gaïd Salah est apolitique. L. H.