Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la wilaya tel un déluge de l'apocalypse, ces derniers jours, ont poussé les autorités locales à prendre des décisions d'une extrême gravité. La déviation routière de la commune de Bouteldja de la RN 44 a été défoncée, dernièrement, pour permettre l'écoulement des eaux de pluie afin d'éviter que le quartier populaire «Omar-Nouara» ne soit submergé complètement par les eaux. Il y avait danger en la demeure. Ladite déviation qui a été réalisée, il y a cinq années, est devenue un obstacle majeur et une contrainte à chaque saison des pluies. Elle est inondée à chaque précipitation démontrant sans l'ombre d'un doute que cette route de plusieurs kilomètres et qui a coûté, exactement, 16 milliards de centimes, fut réalisée selon des études bâclées, de bout en bout, avec la connivence de l'ex-DTP, exerçant, actuellement à la wilaya de Béjaïa dans le même poste. Le problème de l'inondation de ce tronçon a été soulevé par titres de presse interposés et les élus de la précédente mandature de l'APW, en son temps, en vain. Une situation qui constitue, actuellement, un véritable calvaire pour les automobilistes voulant se rendre dans les communes limitrophes et la wilaya d'Annaba. A chaque fois, les responsables du secteur donnent des échéances fermes pour rectifier les anomalies de ce projet et ce, par la réalisation de dalots d'évacuation des eaux. Malheureusement, une fois la saison des intempéries finie, c'est des promesses à mettre au tiroir des oubliettes et rebelote pour la prochaine saison hivernale. C'est la même rengaine des promesses. Reste au ministre de tutelle de prendre les mesures qui s'imposent pour que cet investissement ne redevienne un véritable fiasco. Daoud Allam