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BRAS DE FER ENTRE PROMOTEURS IMMOBILIERS ET CITOYENS � B�JA�A
Jusqu�o� ira l�anarchie immobili�re ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 06 - 2010

Le constat sur l�environnement et l�urbanisation de la ville de B�ja�a, o� il n�est un secret pour personne qu�il n�existe pas une cit� o� un immeuble r�pondant aux normes classiques, est alarmant.
En sus de l�hygi�ne et de l�incivisme �r�pugnant� des citoyens o� les d�chets m�nagers et autres d�cors traumatisants qui s�offrent quotidiennement aux yeux des badauds, il n�y a pratiquement aucun m�tre carr� d�espace vert, au grand dam de ces enfants assoiff�s d�attraction et de d�tente. Les promotions immobili�res, ce nouveau cr�neau d�enrichissement, ne cesse de cro�tre et de prendre des ailes. L�immobilisme de l�Etat face � ces nouveaux riches du b�ton a cr�� un climat d�aust�rit� et d�indignation entre citoyens. La fa�on de construire et la mani�re d�obtention des permis de construire d�livr�s � ces promoteurs, dans une cit�, d�j� asphyxi�e, pr�tendent � une v�ritable enqu�te parlementaire. Les plaintes pullulent aux niveaux des tribunaux, g�n�ralement d�pos�es par des associations de quartier, ou par des riverains, jaloux de leur environnement et du bien-�tre de leur cit�. Dans le m�me contexte justement, un collectif de r�sidants de l�immeuble dit Djama, de la cit� 20- Logements, sise au quartier S�ghir, ne cesse depuis des mois d�interpeller les autorit�s locales afin d�intervenir face � ces promotions immobili�res qui balafrent leur quartier. Aucune main ne lui a pr�t� secours, malgr� �les irr�gularit�s flagrantes� relev�es par les services de la Duch de la wilaya de B�ja�a, �mises par les promoteurs en question. Les r�sidants ont r�cemment interpell� le wali de B�ja�a par le biais d�une d�claration. �Face � notre immeuble, construit dans les ann�es 1990, et � moins de 12 m, se dressent deux promotions immobili�res priv�es, construites sur deux terrains rachet�s aux fonctionnaires de l�agence fonci�re locale, donc en deuxi�me main et qui se devaient �tre au d�part des habitations individuelles. Vu la courte distance s�parant les deux immeubles, un permis de construire de 4 �tages a �t� d�livr� aux deux promoteurs par l�APC de B�ja�a. Seulement en janvier 2010, les deux structures se sont forc�es � devenir un immeuble de cinq niveaux, avec un d�passement de deux m�tres par rapport au plan initial. Les services de la Duch et la mairie ont intervenu et un proc�s-verbal a �t� �tabli � l��poque pour les concern�s en leur intimant l�ordre d�arr�ter la construction et de d�molir, ce qui n��tait pas autoris�, soulignent les r�sidants de cette cit� avant d�ajouter : �O� en est-on aujourd�hui ? Un 5e �tage (6e niveau) a �t� construit avec apparemment projection vers un 6e �tage (7e niveau) comme le laisse penser la ferraille qui pointe vers le ciel au m�pris de la r�glementation et dans le but d�imposer un fait accompli.� �Monsieur le wali, prient les r�sidants, il est facile de deviner les cons�quences que nous aurons � subir toute notre vie avec la disparition totale du soleil et la lumi�re de nos salons et chambres ; ceci �tant, les cons�quences d�infractions � l�urbanisme ont �t� d�ment constat�es par les services concern�s. Tous ces faits sont facilement v�rifiables sur le terrain par vos services. Ces promoteurs continuent de construire en toute impunit� et au m�pris des lois, lois que nous vous demandons humblement de r�tablir afin de permettre aux rayons de soleil de pouvoir encore entrer dans nos demeures�, concluent les r�sidants de la cit� dite Djama. De sources officielles, nous avons appris que le procureur de la R�publique a �t� saisi de l�affaire en novembre 2009 par la section de l�urbanisme et la construction de la da�ra de B�ja�a qui lui avait �tabli un rapport d�taill� portant le n�1119 /2009, sur la non-conformit� des deux promotions immobili�res en question, conform�ment � l�article 13 de la loi 04/05 du 14/08/2004 r�gissant les lois de la construction et de l�urbanisme. Les experts de la Duch de B�ja�a ont relev� plusieurs infractions au magistrat, � savoir les suppressions des sous-sol, pr�vus dans le permis de construire, la cr�ation d�un �tage interm�diaire, sous forme de services au niveau du rez-de-chauss�e, ayant la m�me hauteur qu�un plancher, non pr�vu sur le permis approuv�. Les experts estiment que la hauteur du RDC est de 6,30 m au lieu de 4,76 m, pr�vu dans les plans, ce qui implique la r�alisation d�un �tage suppl�mentaire sur la partie gauche du projet.

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