Le projet de r�habilitation de oued El-Harrach est au stade des �tudes. En attendant sa concr�tisation, des actions ponctuelles sont men�es pour r�duire les odeurs naus�abondes. Principal obstacle � la concr�tisation du projet, la non-adh�sion des industriels qui continuent de d�verser leurs rejets dans l�oued. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Ce n�est certainement pas de sit�t que oued El-Harrach cessera d��tre le r�ceptacle des eaux us�es. Et pour cause : les industriels, qui ont pris l�habitude depuis tant d�ann�es de d�verser directement leurs rejets toxiques dans l�oued, ne comptent pas s�arr�ter de le faire. Il faudra certainement un travail de longue haleine impliquant plusieurs secteurs pour arriver � les convaincre, voire les contraindre d�installer des stations d��puration. Ils seraient pas moins de 60 industriels � �tre point�s du doigt. Tous ne sont pas dispos�s � s��quiper, arguant du co�t �lev� de l�investissement. Le bureau d��tude suisse a pour mission de proposer aux autorit�s alg�riennes un plan pour la r�habilitation de l�oued. Ce dernier n�a pas d�voil� les options qu�il compte proposer. En attendant, la Seaal et la Direction de l�hydraulique m�nent des actions afin de limiter les d�sagr�ments aux riverains. Des interventions en surface sont r�guli�rement men�es et des d�sodorisants d�vers�s dans l�oued, notamment les jours o� le taux d�humidit� est �lev�. L�impact de ces op�rations est visible puisque les odeurs se d�gagent de moins en moins de l�oued. Ces op�rations ne r�pondent cependant pas � l�objectif premier assign� � l�op�ration, � savoir la d�pollution des eaux. En attendant que l�objectif soit enfin atteint, d�autres actions ont �t� men�es avec l��largissement du lit de l�oued et le gabionnage des berges. La direction de l�hydraulique a permis la mise en fonction de trois stations de relevage qui r�duisent les rejets. La premi�re est situ�e pr�s du march� � bestiaux, la seconde � Baraki et la troisi�me � l�embouchure de l�oued. Le plus dur reste, cependant, � r�aliser�