Dans une pétition émargée par, exactement, 134 fonctionnaires et cadres de l'OPGI (Office de promotion et gestion immobilières) et dont nous détenons une copie, les signataires ne vont avec le dos de la cuillère pour fustiger, des preuves à l'appui, en termes peu amènes, la gestion calamiteuse, empreinte de dépassements flagrants et illégaux commis par la section syndicale en connivence avec la direction, dudit office. «Nous dénonçons l'absence totale de la section syndicale dans la prise en charge des doléances et de revendications des travailleurs et les conditions catastrophiques dans lesquelles est géré l'office avec en filigrane des dépassements émanant du président de la section syndicale qui n'a jamais osé lever le petit doigt pour défendre les travailleurs et fonctionnaires de notre organisme. De plus, ce dernier a été et est toujours du côté du directeur de l'OPGI dans ses décisions extrêmes et abusives à l'encontre des fonctionnaires, ce qui a créé un climat délétère et malsain au niveau de l'administration. Un environnement suspicieux qui a engendré des tensions au sein des services de l'OPGI et par ricochet, a influé négativement sur le fonctionnement normal de l'ensemble des structures de l'Office. De fait, nous avons décidé, unanimement, d'un retrait de confiance vis-à-vis de la section syndicale», est-il écrit dans la pétition. Dans le même sens, les fonctionnaires ont déposé, en parallèle, une plainte auprès du procureur de la République, relevant du tribunal d'El Tarf, à l'encontre de l'Union de wilaya de l'UGTA dont les responsables n'ont pas accepté la demande de retrait de confiance à l'encontre de la section syndicale. Dans la plainte, les fonctionnaires accusent, ouvertement, «l'Union de wilaya de l'UGTA d'un parti pris partiel, flagrant et explicite avec la section syndicale dont les délais légaux ont expiré depuis le 21 mars 2018, sachant qu'elle dispose d'un mandat de trois années. Ainsi, cette Union fait dans les tergiversations et pire encore, elle a reconduit les mêmes éléments de la section avec le remplacement de deux membres qui sont partis à la retraite, et ce, sans procéder à des élections comme stipulé par la loi et les statuts organiques du syndicat ». Egalement, l'ensemble des travailleurs n'ont pas pu acquérir leurs cartes d'adhérents des années 2017 et 2018, et ce, à dessein. Quoi qu'il en soit, les travailleurs de l'OPGI interpellent les autorités locales et nationales afin d'intercéder en leur faveur pour régulariser une situation anachronique et insidieuse qui bénéficie, largement et malheureusement, à une certaine mafia et c'est un secret de Polichinelle dans la wilaya que d'affirmer, sans ambages, que l'Union de wilaya UGTA fait dans les coups bas de toutes sortes et les affaires juteuses et scabreuses. Grosso modo, sauvegarder les privilèges sur le dos des travailleurs. Daoud Allam
Les CET fermés pour la troisième journée consécutive Les travailleurs des cinq centres d'enfouissement techniques (CET) que compte la wilaya sont depuis trois jours en grève illimitée pour exiger le départ sans conditions du directeur de wilaya de l'Epic qui gère lesdits centres. Cette grève est extrêmement grave parce que le ramassage des ordures ménagères connaît des perturbations qui commencent à avoir des répercussions néfastes sur l'hygiène publique à travers toute la wilaya. Les travailleurs de cette entreprise de wilaya dont le président du conseil d'administration est le wali imputent à l'actuel directeur plusieurs griefs dont en particulier sa gestion calamiteuse et des salaires de misère sans primes intéressantes et qui sont équivalentes aux risques sanitaires encourus. Dans la même logique, les travailleurs ont exprimé leur souhait de la réintégration de la directrice limogée injustement pour des visées mesquines et autres avantages inavoués. D. A.