Jeudi dernier, en milieu d'après-midi, en présence des représentants des autorités civiles et militaires ainsi que des personnels de l'institution judiciaire, a eu lieu l'installation de la nouvelle présidente de la cour de Aïn-Defla. La cérémonie officielle a été présidée par M. Djarir Abdelhafidh, inspecteur général au ministère, représentant du ministre de la Justice Belkacem Zeghmati. C'est Mme Bouamrane Farida qui était en fonction à la tête de la cour de Blida qui remplace Mme Bouhadi Farida. Le président a ouvert la cérémonie en donnant un bref aperçu sur la carrière de Mme Bouamrane, qui, dit-il, a entamé sa carrière en 1992 et occupé plusieurs postes dans différentes wilayas. «Son ascension dans l'Institution judiciaire, elle l'a méritée au regard des compétences qu'elle a montrées dans l'exercice de ses fonctions», ajoute-t-il Au sujet du dernier mouvement dans le corps de la justice, M. Djarir dira : «Ce mouvement initié par M. Abdelkader Bensalah est un mouvement ordinaire dans le cadre de l'alternance aux postes spécifiques des hauts responsables.» Lors du point de presse qu'il a accordé aux journalistes et à une question relative à l'étendue du front de lutte contre la corruption, l'envoyé du ministre de la Justice dira : «La lutte contre la corruption est une lutte à l'échelle nationale et elle vise à l'éradication totale et définitive de ce fléau qui a porté atteinte à l'économie nationale et à l'image de marque de la justice algérienne tant au niveau national qu'international», et il ajoute : «L'Etat s'est engagé à extirper ce mal depuis ses racines définitivement d'une part, et à effacer l'image négative qui a entaché la notoriété de notre pays, d'autre part», en précisant que «cette lutte se fait et se fera conformément aux dispositions prévues par la loi, sans distinction et sans discrimination aucune des personnes impliquées quels que soient leur rang et les postes qu'elles ont occupés ou qu'elles occupent». A la question de savoir si cette lutte concerne uniquement les personnes ayant assumé ou continuent d'assumer de hautes responsabilités, le représentant du ministre de la Justice déclare : «La lutte contre la corruption ne se bornera pas à ne cibler que les hauts responsables mais elle touchera tous les secteurs à tous les niveaux de la société et aux instances locales de l'institution judiciaire a été confiée la mission d'ouvrir et de traiter tous les dossiers. Toute personne dont l'implication sera attestée et prouvée ne sera pas épargnée par l'application des lois en vigueur dans toute leur rigueur.» Questionné au sujet du déficit dans le domaine de la communication dont font montre les instances judiciaires, M. Djarir Abdelhafidh dira : « Le règlement n'a jamais interdit aux procureurs de la République de communiquer avec les médias et ils sont tenus d'informer les organes de presse sur les dossiers des affaires traitées, et ce, particulièrement en cette période où tous les regards sont focalisés sur l'instance judiciaire. Et dans cette optique, nous allons réactiver les cellules de communication à tous les niveaux», promet-il. Karim O.