Le wali d'Alger, Abdelkhalek Sayouda, a décidé la suspension des présidents des Assemblées populaires communales (APC) de Beni Messous et de Gué-de-Constantine, ainsi que celle d'autres responsables de ces mêmes Assemblées locales, selon un communiqué de la Wilaya d'Alger rendu public hier dimanche. Cette suspension constitue l'étape préalable à celle où la justice devra trancher quant aux poursuites judiciaires engagées à l'encontre de ces fonctionnaires. Ceci conformément à l'article 43 de la loi relative à la commune, stipulant que « l'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente. En cas de jugement définitif l'innocentant, l'élu reprend automatiquement et immédiatement l'exercice de son activité électorale. » G. B.