Il �tait 11 heures hier matin lorsqu�un dispositif policier tel que Tizi-Ouzou n�en a pas vu depuis un bon moment s�est mis en branle � partir du commissariat du carrefour Djurdjura, au centre-ville. Les policiers, en tenue r�glementaire et en civil, attendaient visiblement un signe pour une intervention dont les quelques Tizi- Ouziens qui s��taient aventur�s � d�fier la canicule �taient curieux de savoir qui elle devait viser. En fin de compte, ce n�est qu�� quelques trois ou quatre centaines de m�tres du commissariat du carrefour Djurdjura que les policiers avaient focalis� leur attention. En effet, dans un restaurant jouxtant le stade du 1er- Novembre, aux abords de la RN 12, devait se tenir un s�minaire de formation destin� aux cadres du mouvement associatif, organis� par le Congr�s mondial amazigh, l�Association des femmes de Kabylie et l�Association Kabylie Solidarit�. Les organisateurs �taient affair�s � l�accueil des participants � ce stage de formation lorsque les policiers sont intervenu pour y mettre fin, au motif que les r�gles administratives d�usage pour l�organisation d�une telle manifestation n�avaient pas �t� respect�es. Selon les explications fournies par une source polici�re, une telle manifestation n�cessite une autorisation d�ment �tablie par les services de la wilaya. Une dizaine de personnes, entre cadres d�associations et organisateurs, dont un encadreur fran�ais, ont �t� interpell�es pour �rassemblement ill�gal�. En milieu d�apr�s-midi, elles n�avaient toujours pas �t� remises en libert�.