Justice ! Haddad enfonce Saïd. Eh ben ! Et c'est nous qu'on traite de … … ! «La Tribune de Genève», reprise par plusieurs confrères, le confirme noir sur blanc : la Suisse, par la voie de son ministère des Affaires étrangères, affirme n'avoir reçu aucune demande dézédienne pour le blocage des avoirs du clan Bouteflika en terre helvétique. Ça pose un sacré problème, ce démenti. Plusieurs problèmes, même ! En tête de ces problèmes, celui de l'acheminement du courrier ! Peut-on encore longtemps travailler avec de telles lenteurs dans le traitement du courrier entre notre pays et les autres nations ? Nous sommes au 21e siècle, à l'heure de l'intelligence artificielle, de la fibre optique de dernière génération et du courrier dématérialisé. Comment une lettre, une simple lettre de demande de gel d'avoirs illicites ne peut pas avoir atterri dans les alpages suisses ? Je ne peux soupçonner les Suisses de lenteur, malgré tous les clichés qui circulent à leur sujet. Je reste attaché à un cet autre cliché, empreint malgré tout de véracité, celui de la rigueur suisse. Si Genève avait effectivement reçu cette demande, elle l'aurait déclaré, confirmé. Ce qui n'est pas le cas ! Donc, «El iîb fina !». Le problème est chez nous ! Si c'est une question d'affranchissement, de timbre, qu'on nous le dise, et nous cotiserons alors tous pour coller avec nos salives mélangées ce foutu timbre sur cette satanée enveloppe. Si c'est un problème de secrétariat, de laisser-aller du secrétaire ou de la secrétaire en charge de rédiger la lettre, qu'on nous le dise aussi, car il y a encore assez de place dans les fourgons blancs qui assurent la navette Tribunal-El-Harrach ! Maintenant, si c'est autre chose, qu'on nous le dise aussi ! A la réflexion, non ! Ne me dites rien ! Je suis timbré, certes, mais pas au point de vous poser ce genre de questions sur votre gestion du courrier ! Non ! Gérez votre courrier comme bon vous semble, repeignez la vache Milka aux couleurs que vous voudrez, ça la changera de cet horrible mauve, je me contenterai, quant à moi, de fumer du thé et de rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
