Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes fait, ces derniers temps, un forcing à l'effet de constituer la «troisième» voie à même de faire sortir le vieux front de l'opposition de la crise latente qui le secoue depuis plus d'une année et qui oppose l'équipe menée par celui qui se dit toujours coordinateur de l'instance présidentielle, Ali Laskri, et celle que constitue le fameux cabinet noir». M. Kebci - Alger (Le Soir) - C'est ainsi que Hakim Belahcel tient, par le biais d'un communiqué, à informer les médias «suite à l'autodissolution de l'instance présidentielle, par la démission de trois des membres, et conformément aux statuts du Front des forces socialistes, le premier secrétaire national est le seul porte-parole officiel du Front des forces socialistes». De ce fait, ajoute-t-il, les communications officielles du Front des forces socialistes sont publiées sur le site internet du parti à l'adresse : www.ffs.dz et que le journal Libre Algérie est désormais consultable à l'adresse www.libre-algerie.com Belahcel dit, par ailleurs, se démarquer de «toute communication faite au nom du parti, en dehors des canaux et supports de communication officiels qui, selon lui, «n'engagent pas le Front des forces socialistes». Dans une communication aux responsables des fédérations du parti datée du 2 avril, Belahcel a tenu à rappeler aux militants du parti que «l'autodissolution de l'instance présidentielle du parti, suite à la démission de trois de ses membres, a entraîné naturellement la dissolution des structures qui en dépendent (secrétariat national et comité d'éthique). Ce qui n'a pas empêché «des comportements irresponsables d'une poignée de "militants" qui occupaient auparavant des postes de responsabilité au sein des structures du parti». Pour le premier secrétaire national du FFS, «ces éléments usent et abusent de leur ancienne position au sein de ces structures pour s'exprimer et produire des communiqués au nom d'une des composantes de la direction nationale (IP, secrétariat national) qui n'existent plus en application des statuts et du règlement intérieur du parti. Les dépassements ainsi recensés s'affichaient publiquement en violation de la discipline et de l'éthique politique du parti». Et pour assurer la continuité de fonctionnement du FFS et les meilleures conditions d'exercice du mandat de la CPCN, sans aucune interférence, les trois membres de l'instance présidentielle, avant d'acter leur démission, l'ont chargée «d'assurer la gestion des affaires courantes, et ce, jusqu'à la tenue du congrès national extraordinaire du parti». Belhacel n'a pas manqué de se démarquer des «communiqués et autres déclarations diffusés, illégitimement en son nom, à travers l'ancien site officiel du parti détenu illégalement par l'ex-secrétaire national à la communication». M. K.