Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a appel� hier ses partisans � se mobiliser � partir de septembre, face � la dissidence de plusieurs dizaines d'�lus de sa majorit� emmen�s par Gianfranco Fini, qui pourrait d�boucher sur des �lections anticip�es. �A partir de septembre, nous devrons tous nous engager davantage. Une mobilisation permanente est n�cessaire�, �crit Silvio Berlusconi dans un message aux Clubs de la libert�, association de jeunes supporteurs de son parti Peuple de la libert� (PDL), sans �voquer ouvertement la tenue �ventuelle de l�gislatives avant l'�ch�ance de 2013. �Nous devrions installer sur chaque place de nos 8 100 villes un stand pour expliquer tout ce que le gouvernement a r�ussi � faire en deux ans de travail. Dans cette optique, je vous demande d'�tre disponibles pour participer � cette grande op�ration�, a expliqu� le chef du gouvernement. �Nous avons bien travaill� mais nous devons le faire savoir. Je vous demande de vous faire les porte-parole de l'action du gouvernement sur tout le territoire�, a conclu M. Berlusconi. A la suite du d�part de M. Fini du PDL, suivi par 33 d�put�s et 10 s�nateurs, M. Berlusconi a perdu la majorit� absolue � la Chambre des d�put�s et pour tenter de clarifier la situation avec son ex-alli�, il entend demander en septembre un vote de confiance du Parlement sur un programme en quatre points : justice, fiscalit�, f�d�ralisme et aides au Sud. En cas d'�chec, Silvio Berlusconi a brandi la menace d'un retour aux urnes mais la d�cision finale n'est pas de son ressort. En vertu de la Constitution, il revient au pr�sident de la R�publique de dissoudre le Parlement et il peut au pr�alable chercher une personnalit� consensuelle autour de laquelle b�tir une nouvelle majorit�. Umberto Bossi, principal alli� de Berlusconi et chef de la Ligue du Nord, a estim� ce week-end que des �lections en novembre �taient possibles, m�me si cela serait in�dit dans la p�ninsule o� les l�gislatives se d�roulent traditionnellement au printemps. Apr�s 16 ans d'alliance, M. Fini a claqu� le 30 juillet la porte du PDL qu'il avait cofond� en 2008 avec M. Berlusconi. Le Cavaliere lui avait ordonn� de quitter la pr�sidence de la Chambre des d�put�s en raison de �positions incompatibles� avec celles du PDL, ce que Fini avait refus�.