Le nouveau secrétaire général du parti du Front de libération nationale réunira, ce samedi, les 120 mouhafedhs du parti. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le conclave prévu dans la matinée au niveau de l'hôtel Dar Diaf de Chéraga, à l'ouest de la capitale, sera la première activité organique pour Abouelfadhl Baâdji, fort du plébiscite des membres du comité central réunis, le 30 mai dernier, en session extraordinaire, et du quitus du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire qui avait, il y a quinze jours, pris acte des résolutions de cette session du comité central du vieux Front dont, notamment, celle portant son élection comme secrétaire général. Lors de cette rencontre avec les mouhafedh, Baâdji aura, selon une source proche du parti, à tâter le pouls des responsables locaux de mouhafadhas du Front qui n'ont pratiquement pas fonctionné depuis 2010, soit depuis le départ de l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Il en est de même, d'ailleurs, pour les kasmas du parti dont l'écrasante majorité sont demeurées fermées au long de ces dernières années pour connaître, pour certaines d'entre elles, celles des grands centres urbains principalement, une relative effervescence lors des diverses élections, avant de renouer avec la léthargie aussitôt ces scrutins terminés. Il s'agira, donc, pour le nouveau secrétaire général du parti FLN, d'un grand chantier de «redynamisation» et de «revitalisation» des structures de base du Front aux allures d'un «géant aux pieds d'argile», soutient encore notre source qui avoue toute la difficulté de cette mission, surtout que l'échéance du congrès ordinaire, le onzième de rang, est dans moins de six mois à moins d'un événement politique majeur qui dicterait son report. Par ailleurs, et concernant le nouveau bureau politique du vieux Front, notre source affirme que le nouveau secrétaire général du parti semble prendre tout son temps, ayant dépassé le délai d'un mois, qui n'est mentionné dans aucun texte du parti mais qui a été respecté par tous les anciens secrétaires généraux du Front. Une nouvelle équipe de 15 à 19 membres, selon les statuts du Front, qui devra, néanmoins, avoir l'approbation des membres du comité central qui devront être convoqués en session extraordinaire. M. K.