Au niveau du Front des forces socialistes et à une semaine de la tenue du tant attendu congrès extraordinaire du parti, l'ambiance est à l'espoir de voir ce rendez-vous organique enterrer définitivement la hache de guerre entre, principalement, deux camps qui se disputent depuis de longs mois le leadership du vieux front de l'opposition. M. Kebci-Alger (Le Soir)- Un espoir surtout après la décision, il y a une semaine, prise par les partisans de Ali Laskri, lors d'une session extraordinaire du Conseil national du parti, de prendre part à ce congrès. Une participation certes conditionnée par la date de ce rendez-vous qui ne semble pas déranger outre mesure, le premier secrétaire national du front, qui soutenait, hier vendredi, que depuis la réception de l'autorisation de tenir ce congrès, s'être attelé, en coordination avec la commission chargée de préparer ce congrès national extraordinaire, à «réunir les conditions favorables à son succès». Des préparatifs qui sont, à sept jours du conclave, à un «niveau très avancé», selon Hakim Belahcel, qui ajoute que la commission nationale de préparation de ce congrès a élaboré un «calendrier qui décline les délais pour finaliser les listes définitives des congressistes réparties dans les fédérations et précise les modalités pour déposer les listes candidates à la nouvelle instance présidentielle du parti». Et à notre interlocuteur d'exprimer sa «satisfaction» et son «optimisme» «quant à la «réussite de ce congrès national extraordinaire». Abordant les candidatures à l'instance présidentielle du front, celles-ci seront groupées et seront connues, selon Belahcel, mardi prochain. Précisant que ce congrès extraordinaire «n'a pas les prérogatives et ni la vocation de changer les textes , les procédures et la composante humaine du congrès national ordinaire tenu en 2013. Il en a été de même d'ailleurs pour le congrès extraordinaire qui s'est tenu le 20 avril 2018», il soutient qu'«il sera donc question d'élire une nouvelle instance présidentielle composée de cinq membres candidats sur une liste fermée». Des listes fermées, candidates à l'instance présidentielle, qui devront être déposées entre le 1er et le 5 juillet. Ce qui permettra aux congressistes, poursuit Belahcel, d'effectuer un «choix libre, transparent et démocratique pour élire la prochaine instance présidentielle du FFS». Au sujet d'une probable participation personnelle dans une quelconque liste à l'instance présidentielle du front, le premier secrétaire national du FFS n'écarte pas totalement cette perspective. «Ma candidature ou pas sur une liste pour être dans la prochaine instance présidentielle du parti sera désormais tributaire de sa capacité à réunir les conditions du rassemblement et du consensus autour d'elle et de ses engagements. Ce qui amplifiera à mon sens, les chances de son succès», affirmera Belahcel qui estime que «ma gloire personnelle est subsidiaire devant la réussite de mon cher parti à s'en sortir grandi de cette terrible épreuve». M. K.