Après un premier refus de reprendre du service, le 12 août, comme annoncé par Abdelkader Boucherit, secrétaire général de la Fédération nationale du transport au sein de l'UGCAA, les chauffeurs de bus privés de transport interurbain ont amorcé, ce dimanche, une très timide reprise de leurs activités, a-t-on constaté au niveau de la gare routière de Béjaïa. Très peu de transporteurs ont assuré le transport vers les municipalités de l'intérieur de la wilaya. Le directeur de la gare routière parle de quelques bus de et vers Sidi-Aïch, El-Kseur et Tazmalt, qui ont accepté de reprendre leurs activités tout en respectant le protocole sanitaire mis en place par les autorités, notamment le remplissage des bus à 50%, le port de la bavette pour les chauffeurs, receveurs, voyageurs et la désinfection des bus. Beaucoup refusent de reprendre du service avec les conditions édictées par les autorités concernées et demandent la révision à la hausse de la tarification par rapport à l'augmentation du gasoil et l'assurance, entre autres, ainsi qu'un taux de remplissage des bus plus important, a-t-on appris auprès d'un transporteur privé de voyageurs. Nombre de voyageurs, notamment les travailleurs de ces municipalités de l'intérieur de la wilaya, exerçant à Béjaïa, qui ont accueilli la nouvelle avec soulagement, ont vite déchanté devant les stations de bus tristement vides, en ce premier jour de reprise. S'agissant du transport rural et urbain, si au niveau du chef-lieu de wilaya, leur retour s'est fait depuis quelques semaines déjà, néanmoins des transporteurs à travers plusieurs communes ont boycotté le retour à l'activité jugeant « trop contraignant » le protocole sanitaire. Dans l'ancienne ex-daïra de Sidi-Aïch, c'est dimanche que les transporteurs ont pris le volant après un premier refus motivé surtout par le taux de remplissage de 50%. Ils ont repris le travail après avoir procédé à l'augmentation du ticket de transport de 5 DA. A. K.