Le parti Talaie el Hourriyet exprime ses réserves quant au choix de la date du 1er novembre pour la tenue du référendum autour du projet de révision constitutionnelle. Dans un communiqué sanctionnant la réunion mensuelle de son bureau politique, le parti affirme que cette date «devrait continuer à évoquer la déclaration du 1er-Novembre, patrimoine mémoriel de tous les Algériens, à l'exclusion de tout autre document politique quelle que soit son importance.» Et de soutenir que dans sa quête d'une solution globale de sortie d'une crise multidimensionnelle, il a fait de la révision constitutionnelle une étape incontournable de rupture et de changement pour poser les fondations de la République citoyenne et de l'Etat de droit. Ceci,non sans rappeler avoir exprimé à travers un mémorandum adressé à la présidence de la République le 29 juin 2020, ses vues sur la première mouture de la révision constitutionnelle et attend de prendre connaissance de l'avant-projet final, pour se prononcer sur son contenu. Il relèvera, au passage, que l'avant-projet de révision de la Constitution «n'a pas été soumis à un large débat et que l'annonce prématurée de la date du référendum, laisse à penser que la deuxième mouture de la Constitution ne sera pas soumise à ceux qui ont émis des observations et des propositions à la première mouture, contrairement à ce qui était attendu». En conséquence, le bureau politique de Talaie el Hourriyet considère que «le projet de révision de la Constitution n'est pas encore mature et qu'il ne saurait être promu au rang de projet consensuel pour bâtir l'Algérie nouvelle». M. K.