Le chef de l'Etat a procédé, hier mardi, à la signature du décret présidentiel portant convocation officielle du corps électoral en prévision du référendum du 1er novembre prochain sur la révision constitutionnelle que le Parlement, dans ses deux Chambres, a adopté la semaine écoulée. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ceci en droite ligne de l'article 149 de la loi portant régime électoral qui stipule que le corps électoral est convoqué 45 jours avant le scrutin. Suite à quoi, l'Autorité nationale indépendante d'organisation des élections entrera en scène pour les besoins de l'encadrement du processus électoral jusqu'à la proclamation des résultats au soir du 1er novembre prochain. Pour rappel, le projet de révision constitutionnelle, qui avait constitué l'un des engagements phares du chef de l'Etat lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 12 décembre écoulé et qu'il a remportée haut la main au premier tour, a été confié à un panel d'experts. Au bout de deux mois, ce comité piloté par le Dr Ahmed Laraba a rendu publique une mouture préliminaire soumise, par la suite, à l'appréciation des acteurs politiques, des organisations de la société civile dans tous ses compartiments, des organisations patronales et syndicales de même que des personnalités. En parallèle, le chef de l'Etat recevait au palais d'El Mouradia des chefs de partis et des personnalités, processus de concertation qui continue, par ailleurs, jusqu'à maintenant. Et à la lumière des propositions, nombreuses à leur tomber entre les mains, près de 5 018, les membres du comité d'experts ont élaboré la mouture finale conformément à la feuille de route que leur a remise le chef de l'Etat. Une mouture qui a été adoptée par le Conseil des ministres, lors de sa réunion du 6 septembre dernier avant d'avoir le quitus, jeudi et samedi derniers, de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation. Une adoption à l'unanimité des voix des députés de ce qui constituait l'ex-Allégeance, alors que les partis des camps islamiste et démocratique ont boudé les plénières y afférentes, les premiers mettant en cause le timing et le viol des procédures parlementaires, alors que les seconds récusant carrément le processus de révision constitutionnelle, eux qui sont sur un tout autre processus de résolution de la crise qu'endure le pays, un processus qui aboutira à l'élection d'une Assemblée constituante qui aura à élaborer une nouvelle Constitution. M. K.