La demande de liberté provisoire introduite par les avocats de Rachid Nekkaz, en détention à la prison de Koléa (Tipasa), a été rejetée, hier mercredi, par la chambre d'accusation, selon Me Zoubida Assoul, membre du collectif de défense du détenu. Arrêté à la veille de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 et poursuivi pour « atteinte à l'unité nationale », « incitation à prendre les armes », et « appel au rassemblement non autorisé », Rachid Nekkaz a vu toutes les demandes de liberté provisoire introduites par ses avocats rejetées par la justice. Lors d'une conférence de presse, début décembre dernier, ses avocats avaient dénoncé « une détention arbitraire » et exigé sa libération. Avec le rejet de la demande, l'activiste doit rester encore à la prison de Koléa en attendant son procès. Avant-hier, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a annoncé que « Rachid Nekkaz vient d'être transféré de la prison de Koléa vers le tribunal de Sidi-M'hamed d'Alger, sans aucune information et même les avocats de sa défense ne sont pas au courant». Selon sa défense, Nekkaz est poursuivi dans le cadre d'une nouvelle affaire de diffamation contre un policier. K. A.