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La pénurie imputée aux distributeurs
Médicaments
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 02 - 2021

Les pharmaciens d'officine reviennent à la charge et signalent des dizaines de médicaments comme étant en tension d'approvisionnement ou en rupture de stock. Selon le Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo), cette indisponibilité est la résultante du monopole exercé par quelques distributeurs sur le marché national.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Depuis quelques années, les pénuries de médicaments se multiplient. Les pharmaciens d'officine sont, au quotidien, confrontés à des difficultés pour s'approvisionner. Face à ces ruptures récurrentes dont la liste ne cesse de s'allonger, ils se retrouvent souvent incapables de répondre à la détresse des malades.
Au 31 décembre 2020, le Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo) a recensé pas moins de 335 médicaments en rupture de stock. Selon son président, le Dr Messaoud Belambri, l'indisponibilité de ces produits persiste toujours. «La situation est très grave. Il y a de plus en plus de rupture de médicaments qui touche pratiquement toute les spécialités, y compris ceux destinés au traitement des malades atteints de cancer», affirme-t-il. Il cite l'exemple d'un antidouleur et un anti-inflammatoire utilisé contre l'évolution du cancer.
«Certes, les malades atteints de cancer sont la plupart du temps pris en charge en milieu hospitalier, mais il y a beaucoup d'entre eux qui vont chercher leurs médicaments dans les officines. Sur les quelques médicaments destinés pour cette maladie dont disposent les officines, il y a entre quatre et cinq produits qui ne sont pas disponibles dans les officines», note-t-il. Il évoque également toute une liste des médicaments qui connaissent actuellement une rupture dans les pharmacies, notamment les gouttes ophtalmiques, les hormones, les corticoïdes injectables, les antibiotiques injectables. «Même l'Azithromycine, un antibiotique prescrit dans le traitement contre la Covid-19, est toujours sous tension», ajoute-t-il.
Le président du Snapo pointe du doigt le «monopole» exercé par des distributeurs des produits pharmaceutiques. Selon lui, sur plus de 700 grossistes existants, une vingtaine d'entre eux ont le monopole et dominent plus de 40% des parts du marché national du médicament. «Ils cumulent plusieurs activités, et sont en même temps importateurs, producteurs et distributeurs. Rien que dans le domaine de la distribution, ils existent sous plusieurs entités.
Pour avoir le maximum de médicaments, les pharmaciens sont ainsi sommés de s'approvisionner auprès de 10, 15, voire 20 grossistes, chose qui est quasiment impossible !» dénonce-t-il.
Entre autres conséquences de ce «monopole», il cite certaines pratiques antidéontologiques, telles que la rétention des stocks, la dissimulation des produits, les ventes conditionnées, les ventes concomitantes, et la discrimination entre pharmaciens.
En guise de protestation contre toutes ses dérives, le Snapo a opté pour une «grève blanche». Afin d'exprimer leur colère et leur désarroi, les pharmaciens ont décidé de boycotter les distributeurs de médicaments et de ne pas passer de commandes chaque dimanche. «Cette initiative a été lancée par un groupe de pharmaciens du Snapo de la région de Constantine, dimanche 14 février dernier, et a connu les encouragements et l'enthousiasme de nombreux pharmaciens des autres wilayas.
Ce mouvement va se généraliser à tout le territoire national et va se renouveler chaque dimanche durant plusieurs semaines», précise le Dr Belambri.
Le Snapo exclu des concertations
Par ailleurs, le président du Syndicat national des pharmaciens d'officine regrette vivement que les pharmaciens d'officine n'aient pas été associés à l'élaboration du texte de loi sur l'organisation et le fonctionnement des établissements pharmaceutiques.
«Le décret portant organisation et fonctionnement des établissements pharmaceutiques a été présenté au gouvernement sans concertation avec les pharmaciens d'officine, notamment le Snapo», déplore-t-il. Très attendu depuis des années, ce texte, fait-il remarquer, «ne comprend aucune disposition déontologique pour les établissements de distribution, ce qui donne au fonctionnement de ces entreprises un caractère purement commercial et lucratif».
Ry. N.


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