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La chute de la livre fait craindre le pire
Liban
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 03 - 2021

La crise économique qui affecte le Liban a suscité un profond malaise social. Conséquences : des centaines de Libanais manifestent depuis huit jours consécutifs dans les grandes villes du pays, pour exprimer leur «colère» face à la dégradation de leurs conditions de vie et à l'«inaction » des dirigeants politiques, rapportent les médias.
Les manifestants ont exprimé leur «désolation» après la chute de la valeur de la monnaie libanaise et la «stagnation» de la situation politique. Les manifestations qui se déroulent depuis une semaine ont abouti à l'obstruction de toutes les grandes artères des villes et des routes principales, ce qui a eu pour conséquence le blocage de la circulation dans bon nombre de villes du pays.
Depuis 2019, le Liban connaît sa pire crise économique. Le chômage a explosé, l'inflation aussi. La monnaie a atteint un plus bas historique, et les banques continuent d'imposer des restrictions draconiennes inédites aux épargnants. Malgré l'urgence de la situation, les dirigeants politiques, accusés d'«incompétence» et de «corruption», restent «imperturbables» après avoir survécu à un mouvement de contestation inédit fin 2019, selon les médias. Dans ce contexte, des appels ont été lancés lundi sur les réseaux sociaux pour une «Journée de la colère» à travers le Liban. En fin d'après-midi, la plupart des entrées de Beyrouth étaient toujours bloquées. Des routes étaient également bloquées ailleurs dans le pays, notamment dans la ville côtière de Jbeil. Face à cette situation extrêmement tendue, les forces de sécurité et l'armée libanaises ont été déployées en grand nombre pour éviter un éventuel dérapage.
La valeur de la livre libanaise a enregistré une chute record depuis le début de la crise financière, et la dépréciation monétaire au Liban, il y a un an et demi. Depuis un an et demi, le Liban vit au rythme d'un effondrement économique sans précédent, aggravé par la pandémie et une explosion tragique en août 2020 au port de Beyrouth.
Outre des licenciements massifs et une augmentation importante de la pauvreté, la crise s'accompagne d'une dépréciation de la livre qui a perdu plus de 85% de sa valeur, provoquant une inflation à trois chiffres. Et la livre libanaise a connu ces derniers jours une nouvelle dégringolade record: le dollar américain a frôlé les 11 000 livres sur le marché noir — contre un taux officiel maintenu à 1 507 livres pour un dollar —, provoquant une nouvelle flambée des prix. Sans oublier l'épuisement progressif des réserves en devises de la Banque centrale, allouées à la subvention des produits alimentaires de base, qui fait craindre le pire.
Le Liban attend depuis sept mois la formation d'un nouveau gouvernement, mais les partis au pouvoir restent absorbés par des «marchandages» sur la répartition des portefeuilles.
R. I.


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