Une attaque de drones, vendredi, a provoqué un incendie dans une raffinerie de pétrole dans la capitale saoudienne et a été revendiquée par le mouvement Ansarallah dit Houthis, selon une source officielle saoudienne. Il s'agit de la deuxième attaque majeure depuis début mars visant des installations énergétiques saoudiennes, soulignant l'escalade du conflit au Yémen voisin, pays ravagé par la guerre qui oppose les Houthis et le gouvernement appuyé par une coalition militaire sous commandement saoudien. « La raffinerie de pétrole à Riyad a été attaquée par des drones, déclenchant un incendie qui a été contrôlé », a indiqué le ministère saoudien de l'Energie, précisant qu'il n'y avait pas de victime. Condamnant « une attaque lâche », le ministère a ajouté que ces frappes n'étaient pas seulement une attaque contre le royaume, mais contre l'économie et la sécurité économique mondiales. Les Houthis ont confirmé dans un communiqué avoir visé avec six drones le géant pétrolier Saudi Aramco dans la capitale, en réponse à « l'agression brutale » de la coalition militaire au Yémen. Les Houthis multiplient les attaques contre le territoire saoudien ces dernières semaines. Début mars, Riyad avait annoncé qu'un drone avait frappé un important port pétrolier et qu'un missile balistique avait visé des installations d'Aramco dans l'est de l'Arabie Saoudite. APS