L'entraîneur de la Juventus Andrea Pirlo a assuré hier ne pas craindre de sanction à l'encontre du club turinois après sa participation au projet avorté de Super Ligue, dont son président Andrea Agnelli était l'un des principaux initiateurs. «Nous n'avons pas peur de cela, nous sommes calmes et concentrés sur notre travail», a affirmé l'ancien milieu de terrain à la veille du déplacement des Bianconeri à la Fiorentina pour la 33e journée de Championnat. «Nous sommes convaincus que nous pouvons atteindre nos objectifs de la saison, nous sommes sereins quant aux décisions de l'UEFA», l'instance organisatrice de la Ligue des champions. Annoncé en tout début de semaine, le projet de Super Ligue, une compétition privée et quasi-fermée imaginée par douze poids lourds du football européen pour supplanter la C1, a généré de nombreuses et vives critiques. Le président de l'UEFA Aleksander Ceferin a menacé d'exclusion de plusieurs compétitions majeures les clubs impliqués dans le projet (6 équipes anglaises, 3 espagnoles et 3 italiennes). Rapidement suspendue à la suite d'un tollé général, la Super Ligue a été défendue contre vents et marées par le président du Real Madrid Florentino Perez et son homologue de la Juve Andrea Agnelli. «C'est normal qu'on parle beaucoup de lui en ce moment» mais «je l'ai trouvé calme», a affirmé Pirlo au sujet de son président. «Notre but reste de se qualifier pour la Ligue des champions, c'est ce qui occupe tout notre esprit», a assuré l'ancien international italien. Nonuple championne d'Italie en titre, la Juventus est actuellement quatrième et dernière qualifiée pour la C1, à six journées de la fin du Championnat.