La Russie et les Etats-Unis sont convenus d'organiser des pourparlers le 10 janvier sur l'Ukraine et la sécurité en Europe, Moscou excluant d'avance toute «concession» sur ses exigences visant à limiter l'influence occidentale à ses frontières. En tête des revendications russes, formulées dans des projets de traités remis aux états-Unis et à l'Otan, figure l'interdiction de toute expansion future de l'Alliance atlantique et de toute coopération militaire dans ce que la Russie considère comme sa zone d'influence. «Le 10 janvier sera le jour principal des consultations bilatérales russo-américaines» prévues à Genève, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à l'agence Tass, estimant qu'un accord ne sera pas trouvé en «un seul jour». Peu auparavant, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis avait indiqué que les négociations du 10 seraient suivies le 12 janvier d'un rendez-vous Otan-Russie.