Les greffiers et les personnels des corps communs poursuivent leurs mouvements de contestation pour la deuxième semaine consécutive, brandissant des pancartes avec des slogans exigeant l'application des mesures édictées dans le Journal officiel promulgué au mois de janvier 2002. Selon les contestataires qui se rassemblés devant l'entrée principale de la cour de justice d'Oum-el-Bouaghi, ils se disent contraints de poursuivre ces mouvements de contestation jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications qu'ils jugent légitimes, selon eux, évoquant les volumes de travail en inadéquation avec les salaires qu'ils perçoivent. Dans la plateforme de revendications citant les faibles rémunérations, ces contestataires lancent un appel au président de la République pour intercéder auprès du ministre de la Justice, garde des Sceaux pour mettre en application les mesures édictées dans le décret exécutif cité plus haut, affirmant que certains greffiers en chef à la veille du départ à la retraite, touchent des salaires ne dépassant guère les 40 000 dinars par mois. Moussa Chtatha