Le cas de la station baln�aire de Larbi-Ben-M�hidi, relevant de la commune de Skikda, est devenu si pr�occupant qu�une batterie de mesures a �t� �labor�e par la direction Sonelgaz de Skikda. C��tait lors de la s�ance de travail, � mettre � l�actif de l�APC de Skikda, tenue r�cemment, ayant regroup� cette derni�re, Sonelgaz et quelques comit�s de camps. Elle intervient en r�action � la forte pluviom�trie enregistr�e derni�rement (160 mm en deux jours) et la rupture dans l�approvisionnement de l��nergie �lectrique. Les d�g�ts mat�riels, surtout domestiques, qui en ont d�coul� ne sont pas, quant � eux, aussi importants, selon les d�clarations de Ferhati Abdelali, de la Sonelgaz de Skikda. ` En revanche, des citoyens affirment que du mat�riel domestique, �lectrique et �lectrom�nager a �t� fortement endommag�. Cela sans parler des probl�mes de connexion engendr�s, d�acc�s aux chalets et habitations et des perturbations dans l�alimentation en eau potable, qui rel�vent des attributions d�autres institutions. Une sorte d�apocalypse est v�cue par les habitants apr�s les intemp�ries, aussi bien � Larbi Ben M�hidi, de la localit� de Oued G�sob que celles de la commune de Filfila. Larbi Ben M�hidi est l�une des localit�s les plus chics de Skikda, du moins dans l�id�e que l�on se fait d�elle. Une �quipe d�intervention sp�cial Ben M�hidi est mobilis�e en cas d�intemp�ries ; pour la v�rification par Sonelgaz de tous les d�pannages effectu�s par ses sous-traitants et l�entretien hors cycle de tous les ouvrages de la r�gion ; ce sont les actions urgentes entreprises en ces temps pluvieux. Ce rem�de ne serait que provisoire, selon le responsable de Sonelgaz Skikda. Notre interlocuteur en admet la teneur. A son avis, trois facteurs ont contribu� � accentuer la t�che de l�entreprise. La premi�re est li�e au volet spatial : la r�gion est expos�e � un versant ouvert maritime ; elle subit, l�hiver surtout, des vents violents. �De plus, notre poste de transfo est toujours balay� par les eaux marines emport�es par les vents�, dira-t-il. Les vents ont fait d�j� parler d�eux en provoquant souvent les chutes de c�bles �lectriques. Le deuxi�me facteur est d�ordre climatique. �Les orages rendent difficile l�intervention au niveau de nos supports. � Probl�me de moyens ? �Non. La disponibilit� de nos moyens mat�riels ne se pose pas.� Cette lacune est induite �galement par la d�faillance de l��clairage public. Le troisi�me facteur est li� � l�homme. Plusieurs constructions ont �t� r�alis�es sur des r�seaux d��lectricit�. �Plusieurs courettes ont �t� pratiquement construites sur nos r�seaux. D�o�, souvent, la difficult� d�y acc�der. Les propri�taires sont r�ticents � l�id�e que nos agents puissent p�n�trer dans leurs maisons. � Sonelgaz a consacr� 30 millions de dinars pour la r�habilitation et la mise � niveau de ses ouvrages au niveau de Larbi Ben M�hidi et de Filfila. Un projet en voie d�ach�vement. Au niveau de cette derni�re, la situation n�est pas aussi reluisante. Obscurit�, routes d�fonc�es , notamment au niveau du chantier d�am�lioration urbaine � l�arr�t depuis une ann�e, acc�s difficile (le petit pont qui relie la partie urbaine � Filfila et suite aux fortes intemp�ries enregistr�es derni�rement a �t� inond�). Za�d Zoheir Les agresseurs de minuit sous les verrous � Azzaba Le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Azzaba a plac�, lundi dernier, sous mandat de d�p�t deux individus, �g�s 25 et 26 ans, pour vols multiples avec agression. L�affaire a �t� trait�e par la police judiciaire de la s�ret� de da�ra de Azzaba, � 00h15, le lundi dernier. Les faits : un jeune �g� de 24 ans, rentrant d�Alger, a �t� d�pos� par un car au niveau de l�intersection menant � Annaba. Arrivant � la place des Martyrs, o� est implant� le si�ge de l�APC de Azzaba, il a �t� abord� par deux jeunes, ivres et drogu�s, qui l�ont d�poss�d� de son lecteur de carte de m�moires, d�un amplificateur et d�une t�l�commande. Leur forfait accompli, ils prendront la poudre d�escampette. La victime s�est plainte � des �l�ments de la police judiciaire en patrouille. En moins d�une heure, les deux malfrats ont �t� appr�hend�s pr�s de la cit� universitaire. Les objets ont �t� r�cup�r�s et le jeune agresseur a retrouv� le sourire apr�s quelques minutes de frayeur.