En l�espace de quelques jours, plusieurs services d�urgence � travers diff�rentes wilayas ont �t� le th��tre d�actes de violence. A Mostaganem, T�bessa, Khenchela et Oum-El- Bouaghi, les raisons ne sont pas les m�mes mais le sc�nario a �t� identique avec son lot de bagarres et d�agressions. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - A Mostaganem, le service des urgences m�dico-chirurgicales de la localit� de Tiggit a v�cu une nuit des plus mouvement�es. L�arriv�e de d�tenus malades transf�r�s depuis la maison d�arr�t de Sidi-Othmane a �t� suivie par l�intrusion de complices bien d�cid�s � les lib�rer. La pr�sence des forces de l�ordre ne leur a pas permis de mener � bien leur projet mais leur intervention a �t� spectaculaire, transformant le service des urgences en champ de bataille. A Tebessa, dans la nuit de lundi � mardi, le personnel m�dical du pavillon des urgences de la commune de Bir-El-Ater a �t� agress� par quatre individus ayant accompagn� un malade. Raison invoqu� : une mauvaise prise en charge de leur parent. La situation ayant d�g�n�r�, il a fallu l�intervention des forces de l�ordre pour ma�triser les quatre agresseurs qui ont �t� mis en d�tention provisoire. A Khenchela, deux bandes de jeunes qui s��taient d�j� affront�s � l�ext�rieur ont poursuivi leur rixe au niveau du pavillon des urgences de l�h�pital Ali-Boushaba, n�cessitant aussi l�intervention des forces de l�ordre. Souvent pris pour cible, le personnel param�dical ne vit pas ces situations comme de simples faits divers. En premi�re ligne, ils font souvent face � des accompagnateurs particuli�rement agressifs. C�est ce que confirme M. Gachi, secr�taire g�n�ral du Syndicat alg�rien des param�dicaux (SAP) qui estime qu�il n�y a jamais eu de s�curit� pour les param�dicaux. �Souvent, ce sont les accompagnateurs des malades qui sont � l�origine des agressions. C�est un probl�me r�current�, dit-il expliquant qu�� l�origine de cette probl�matique, le fait que l�administration des structures hospitali�res n�ait jamais poursuivi les agresseurs en justice. �Nous avons connaissance de centaines de cas d�agressions d�infirmiers mais la personne agress�e se retrouve toujours seule face � la justice. Jamais l�administration ne s�est constitu�e partie civile et pourtant le personnel doit �tre prot�g�, ajoute le secr�taire g�n�ral du SAP, qui consid�re que la seule mani�re de mettre un terme � cette situation c�est de cr�er un pr�c�dent en punissant les auteurs des agressions.