Pr�s d�un millier d��tudiants inscrits au niveau de l�Institut des sciences techniques et de la mati�re, du centre universitaire Colonel Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira, sont au neuvi�me jour de gr�ve sans que les pouvoirs publics daignent s�enqu�rir de leur situation. Totalement d�sempar�s, surtout que le premier trimestre tire � sa fin, ces �tudiants sont devenus otages d�une politique dont personne n�arrive � cerner les tenants et aboutissants. Gen�se : l�ann�e derni�re, et gr�ce aux initiatives du professeur M�hand Amarouche, le minist�re de l'Enseignement sup�rieur a accept� l�ouverture d�un institut des sciences techniques et de la mati�re. Moins d�une ann�e plus tard, et pour des raisons relevant du domaine du fantastique, ce professeur logiquement install� comme directeur de cet institut et gr�ce auquel il avait bien d�marr�, a �t� limog� sans aucune explication par le directeur du centre universitaire. R�sultat des courses : l�institut s�est retrouv� bloqu� et m�me la fili�re chimie que le professeur M�hand Amarouche avait pr�vue pour cette ann�e est remise en cause pour manque d�enseignants sp�cialis�s, ainsi que d�autres fili�res telles que r�seau �lectronique, �lectronique, g�nie civil, alors que les �tudiants y sont inscrits puisque ces fili�res avaient �t� port�es dans le tableau des choix qu�ils avaient re�us juste apr�s leur r�ussite au baccalaur�at. Cette situation �tait d�autant plus pr�visible que le processeur Amarouche, qui �tait conscient des probl�mes qui guettaient cet institut, avait pris les devants, d�abord en r�ussissant � convaincre trois �minents enseignants, un professeur et deux ma�tres-assistants, � venir travailler au niveau de l�institut sans aucune exigence de logement ou autres privil�ges. Or, quelle ne fut la surprise de M�hand Amarouche quand la direction du centre refusa la venue de ces trois �minents enseignants sans en donner de motif. Quelques semaines plus tard, et comme pour enfoncer davantage le clou, le directeur du centre a mis fin aux fonctions de M�hand Amarouche en sa qualit� de directeur de l�Institut des sciences techniques. Cela s�est pass� au moment o� le centre devait lancer un concours de recrutement pour plus de 50 postes d�enseignant, au d�but du mois d�octobre au lieu du mois de mai dernier. A ce propos, le m�me le professeur Amarouche vient d�attirer l�attention des responsables de la Fonction publique sur certaines irr�gularit�s constat�es dans la composante du comit� scientifique devant recevoir les dossiers de candidature ainsi que leur validation. Selon le professeur, qui n�a pas �t� convi�, les enseignants composant cette commission sont des stagiaires qui n�ont pas encore �t� titularis�s et donc, ils sont non habilit�s � statuer dans cette commission. Enfin, ce qui est intriguant dans toute cette histoire est le silence du wali qui a �t� destinataire d�une demande d�audience de la part du professeur et ce depuis 6 mois. Signalons � la fin que la direction du centre a essay� de r�gler le probl�me de cet institut la semaine derni�re en donnant certaines r�ponses aux revendications des �tudiants, mais ces derniers ne semblent pas convaincus, puisqu�ils ont reconduit la gr�ve pour la deuxi�me semaine cons�cutive. Y. Y. La section syndicale de l�APC menace de d�brayer La section syndicale des fonctionnaires de l�APC de Bouira, affili�e � l�UGTA, a, lors d�une assembl�e g�n�rale, soulev� le conflit opposant les contr�leurs financiers aux employ�s de la Fonction publique � propos de l��cart entre le salaire et la prime de panier. Depuis l�arriv�e de ces contr�leurs financiers, avec comme t�che le contr�le du budget communal, la situation financi�re des fonctionnaires de l�APC de Bouira s�est d�stabilis�e. Depuis quelque temps, c�est le r�gne de la loi �des contraires et des contradictions�. D�abord, la r�glementation de l�indemnit� diff�rentielle sur revenu (IDR) a �t� mise en cause et, du coup, supprim�e (apr�s des ann�es d�existence), avant d��tre r�int�gr�e dans les fiches de paye. Ensuite, c�est au tour de l�indemnit� du panier laquelle, selon un autre sch�ma, exclurait, selon ces contr�leurs, les non-titulaires �valu�s � 50% de l�effectif global. R�sultat, et apr�s une soi-disant augmentation de 25% : ces fonctionnaires voient leur paye diminuer en dessous du SNMG chez certains. Aussi, c�est dans cette optique et pour mettre en exergue ces graves anomalies, que la section syndicale a convoqu� l�assembl�e g�n�rale des fonctionnaires de l�APC, en pr�sence du P/APC de Bouira. A l�issue des d�bats, tous les pr�sents ont �t� unanimes pour dire que si les choses ne s�arrangent pas, et leurs dol�ances ne sont pas satisfaites, ils recourront � un mouvement de gr�ve pour recouvrer leurs droits fondamentaux. Par ailleurs, d�autres probl�mes relatifs aux avantages dont jouissent les fonctionnaires de la wilaya et non ceux de l�APC ont �t� d�battus, notamment les logements LSP ainsi que le probl�me du local pour la section syndicale qui n�en a pas. Ces m�mes organisateurs appellent � la transparence concernant le statut du fonctionnaire de la commune. En vue de r�gler le probl�me d�anarchie qui r�gne au sein des services de l��tat civil, le pr�sident de la section syndicale ainsi que le P/APC de Bouira ont appel� ces m�mes fonctionnaires � redoubler d�efforts et de s�rieux afin de permettre au citoyen de jouir de ses pleins droits, mais surtout d�honorer la prestation du service public.