L�Italie plaide pour des mesures de facilitation pour les petites et moyennes entreprises (PME) et estime que les derni�res mesures �conomiques ont alt�r� l�attractivit� de l�Alg�rie aux investissements directs �trangers. Lors de la cinqui�me session du Forum d�affaires alg�ro- italien, tenue hier, l�ambassadeur d�Italie � Alger, son excellence Giampaolo Cantini, a estim� que la contribution des PME italiennes au programme quinquennal de d�veloppement et diversification �conomique pourrait �tre davantage efficace si les conditions d�attractivit� aux investissements directs �trangers (IDE) �taient am�lior�es. En ce sens, le diplomate italien a pr�n� la mise en place de zones industrielles d�di�es sp�cifiquement aux soci�t�s mixtes alg�ro-italiennes. Outre la mise en �uvre d�instruments sp�cifiques de financement des investissements, Giampaolo Cantini a souhait� davantage de flexibilit� � l��gard des PME en termes de r�partition de capital. Certes, l�ambassadeur italien admet la r�gle du 51/49 dans les projets communs dans l��nergie et la grande industrie mais il estime, cependant, et tacitement, que la r�gle ne doit pas concerner obligatoirement les PME. Car, selon M. Cantini, une diff�renciation d��chelle des investissements et de mode de gestion pr�vaut entre les deux cat�gories d�investisseurs. Une invite directe � am�liorer l�attractivit� de l�Alg�rie, �malheureusement� alt�r�e par les derni�res mesures prises depuis 2008, selon le copr�sident italien de ce Forum d�affaires, Sergio Marini. Selon ce dernier, l�Alg�rie est un �faible percepteur� des IDE, class� relativement � la 70e place. Certes, le stock des IDE atteint les 17 milliards de dollars mais dont les hydrocarbures occupent cependant la majeure partie, ajoute M. Marini. Et nonobstant l�assurance du co-pr�sident alg�rien de ce Forum, le directeur g�n�ral de la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie (CACI), Mohamed Chami. Selon ce dernier, l�Alg�rie a beaucoup am�lior� l�environnement des affaires et les nouvelles r�gles �conomiques ne �d�rangent� pas les investisseurs italiens. En notant qu�une d�l�gation d�industriels italiens, membres de la Chambre de commerce italo-arabe (CCIA), s�journe � Alger durant quatre jours, en qu�te d�opportunit�s d�affaires.