La ville de Khemis-Miliana, ville carrefour et de transit, ville commerciale tr�s active, et p�le sportif et universitaire, n�attire pas que les honn�tes citoyens ; elle g�n�re aussi de nombreux cas de d�linquance et de criminalit�. Les facteurs d�terminants ne manque pas : l�app�t du gain facile, l�exode rural des ann�es 1990 qui a vu l�arriv�e de populations qui se sont install�es � la p�riph�rie de la ville, de jeunes sans ressources, sans profession, souvent sans instruction, parfois sans toit, autant de facteurs qui fragilisent de nombreux jeunes qui ne peuvent s�ins�rer socialement et par-l� m�me sombrent dans la d�linquance et le crime organis�, contre lequel les services de s�curit� accentuent la lutte. En effet, rien que pour la premi�re semaine de ce mois de d�cembre, entre le 2 et le 8, les services de police de la s�ret� de da�ra de Khemis- Miliana ont trait� 15 affaires qui ont abouti � l�arrestation de 14 individus pr�sent�s au parquet et plac�s sous mandat de d�p�t, 4 pour vol � main arm�e, 3 pour vol � l�arrach� de portables, 1 pour viol ayant entra�n� une grossesse ill�gitime, 3 pour port d�armes prohib�es et 3 individus recherch�s par la justice dont l�un �tait sous le coup de 3 mandats d�arr�t, interpell� au cours d�une op�ration coup-de-poing. La majorit� de ces crimes et d�lits, indiquent nos sources, se sont d�roul�s dans le quartier est de la ville, principalement le quartier Dardara. Toujours selon nos sources, ce qui pose vraiment probl�me c�est que la majorit� des auteurs sont des r�cidivistes, pour qui la prison est devenue une �cole. A ce titre, on rapporte qu�un individu qui est sorti de prison le matin a �t� arr�t� en d�but d�apr�s-midi pour port d�arme prohib�e et qui de plus venait d�agresser un citoyen dans un march�. Par ailleurs, la lutte contre la criminalit� et la d�linquance, et toutes les �tudes le d�montrent, ne rel�ve pas du �tout s�curitaire� uniquement, mais aussi de mesures pr�ventives, mesures qui visent � une r�elle insertion sociale.