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Droit de r�ponse de l�Armement Boudemagh
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 12 - 2010

Suite � l�article sign� T. H., publi� par le Soir d�Alg�rie du 18 d�cembre 2010, sous le titre �Dans un entretien, le ministre de la P�che revient sur la r�duction du quota alg�rien du thon : �Nous pourrions aller vers des mesures extr�mes� �, l�Armement Boudemagh, pour y avoir �t� nomm�ment cit� et en sa qualit� d�acteur direct de la p�che au thon rouge, souhaite r�agir point par point et faire valoir son droit de r�ponse ci-dessous.
1/ Lu dans l�article : �Car m�me si l�Alg�rie n�avait pas p�ch� sa part en 2010, nous serions rest�s dans l�esprit m�me de l�ICCAT, dont la mission est de pr�server et de prot�ger cette esp�ce menac�e d�extinction.� Mise au point : Si ce n�est pour tenter de justifier la poursuite de l�arbitraire que nous a inflig� M. Sma�l Mimoune, et dont nous sommes encore � ce jour victimes, pourquoi �voquer cette hypoth�se alors que notre armement, qui dispose du savoir-faire et de la capacit� � p�cher constat�e et valid�e par le minist�re de la P�che et des Ressources halieutiques (MPRH) et la Commission internationale pour la conservation des thonid�s de l�Atlantique (ICCAT), ne fait l�objet d�absolument aucune d�cision de justice ni d�aucun emp�chement r�glementaire de p�cher le quota alg�rien de thon rouge. Pour preuve, en 2009, nous avons r�alis� 560 tonnes en 10 jours dans la plus totale l�galit�. R�sultat : une fois la p�che r�alis�e, M. Sma�l Mimoune, ministre de la P�che de l��poque, plut�t que de nous f�liciter pour cette �premi�re�, a sans raison valable refus� de nous d�livrer les bons de capture (BCD/ICCAT), documents sans lesquels il est interdit et impossible de vendre le thon rouge p�ch�. Il est � porter � la connaissance de l�opinion publique et des plus hautes autorit�s que l�Armement Boudemagh convaincu de son bon droit a, par une action en r�f�r�, obtenu gain de cause. Pourtant le minist�re de la P�che et des Ressources halieutiques s�est obstin� dans son refus de d�livrer ces BCD. Depuis fin 2009, le minist�re n�a eu cesse de saper l�Armement Boudemagh par des tracasseries de toutes sortes et de nouvelles dispositions r�glementaires dont il est clairement la cible. Alors que jusque-l�, les armateurs �trangers, eux, n��taient soumis � aucune contrainte r�glementaire pour p�cher et revendre le quota alg�rien de thon rouge.
2/ Lu dans l�article : �Le quota reste un quota. La question qui se pose est de savoir si nous avons la possibilit� de le p�cher ? L�ann�e derni�re, nous n�avions pas p�ch� notre quota pour la simple raison que personne ne s�est pr�sent� pour demander � participer � cette campagne.� Mise au point : Faux ! Notre armement s�est manifest� pour prendre part normalement � la campagne en question. Nous disposons de l�ensemble des documents qui en attestent dont les t�l�grammes et autres emails de l�ICCAT enjoignant le MPRH de d�signer les ports d�attache pour envoyer leurs contr�leurs sur nos deux thoniers ( Younes 1 & Younes 2) pour superviser notre campagne de p�che. En guise de r�ponse : refus total par le silence et le plus grand des m�pris.
3/ Lu dans l�article : �Il a �t� d�cid� d�imposer un observateur du minist�re sur chaque navire, un repr�sentant des douanes et un repr�sentant de l�ICCAT.� Mise au point : Faux ! Les Douanes nationales ne sont pas concern�es par cette mission. Voir article 62 de la Loi 01-11 du 3 juillet 2001 (JO n�36 du 8 juillet 2001).
4/ Lu dans l�article : �Boudemagh figure parmi les gens qui ont eu des d�m�l�s avec la justice en 2009. L�affaire suit son cours.� Mise au point : Tout d�abord nous tenons � rappeler au ministre que nul ne peut fouler la pr�somption d�innocence, et le respect du travail de la justice dans notre pays comme ailleurs impose l�obligation de r�serve quand aux dossiers qu�elle traite. Nul ne peut se substituer � cette haute institution. M. le Ministre a-t-il connaissance que l�Armement Boudemagh est le premier � avoir intent� une action en justice contre les d�cisions iniques du MPRH ?
5/ Lu dans l�article : �Lorsque la douane appr�hende un individu et que celui-ci est poursuivi pour contrebande, ce m�me individu peut-il disposer du v�hicule avec lequel il a commis cet acte ?� Mise au point : Faux ! Une action en justice est actuellement entam�e contre le MPRH. Ce n�est pas les Douanes alg�riennes mais les gardes-c�tes qui sont en charge de ces missions de contr�le et de surveillance. Et nous r�affirmons agir et avoir agi en toute l�galit� conform�ment aux lois alg�riennes et � la r�glementation de l�ICCAT. Aussi, nous invitons le ministre � nous fournir les preuves mat�rielles de ses all�gations insultantes, diffamatoires et mensong�res quant � l�existence de ces suppos�es saisies des douanes ou des gardes-c�tes. Voil� des m�thodes qui ne peuvent honorer leurs auteurs�
6/ Lu dans l�article : �Cet op�rateur n�a pas particip� � la campagne, car la justice n�a pas encore prononc� de d�cision d�finitive.� Mise au point : Aucune condamnation d�finitive ex�cutoire n�est � ce jour prononc�e � l�encontre de l�Armement Boudemagh. Nos bateaux sont donc aptes � p�cher. Et en vertu de la pr�somption d�innocence, le ministre qui ne peut ni ne doit se substituer au minist�re de la Justice devrait cesser de tenter d�influencer cette noble institution et revenir aux missions qui lui sont attribu�es par son Excellence Monsieur le pr�sident de la R�publique. Car en agissant de la sorte vis-�-vis d�un armateur alg�rien, il ressort encore une fois l�atteinte aux int�r�ts de l�Alg�rie au profit des int�r�ts priv�s �trangers avec une pr�f�rence (quasi- monopole) pour les armateurs et chantiers navals turcs. Nous n�irons pas par d�cence parler de sabotage �conomique au profit d�int�r�ts priv�s �trangers, mais les cons�quences de ces abus d�autorit� ont des r�percussions dramatiques sur les deux thoniers dont l�Armement Boudemagh s�est dot� depuis 2007. Deux thoniers d�investissement 100% alg�rien, subventionn�s dans le cadre du programme de relance et de d�veloppement en faveur des op�rateurs alg�riens. Deux thoniers qui ont pu r�aliser leur campagne 2009 sans la participation de partenaires �trangers. Aujourd�hui, ces deux thoniers sont tr�s injustement mis en p�ril.
7/ Lu dans l�article : �Je souhaiterais que Boudemagh participe � la prochaine campagne, car nous avons un d�ficit �norme en termes de navires de p�che.� Mise au point : Faux ! Messieurs Sma�l Mimoune et Abdallah Khanafou se sont bien gard�s de r�pondre � nos courriers et � nos demandes d�audience. Aujourd�hui que l�Alg�rie est priv�e de la quasi-totalit� de son quota annuel de thon rouge pour avoir rat� le rendez- vous de Paris, il nous est difficile de ne pas suspecter une strat�gie d�lib�r�e de saboter les tr�s rares armateurs alg�riens aptes � p�cher le thon rouge. Nous vivons ce quota de 118 tonnes comme une s�v�re humiliation.
8/ Lu dans l�article : �Le g�teau va �tre partag� par ceux qui vont p�cher le thon.� Mise au point : G�teau, magouille, contrebande, voil� des termes plus que surprenants dans la bouche d�un ministre de la R�publique qui s�exprime dans les colonnes d�un quotidien au sujet du secteur dont il a la charge. Ce vocabulaire est inacceptable et nous exigeons des excuses. Le ministre devrait avoir � l�esprit que des hauts cadres de son minist�re et des armateurs turcs souhaiteraient plus de discr�tion de leur tutelle au moment o� la justice s�appr�te � statuer sur leur sort.
9/ Lu dans l�article : �Mais lors de la campagne de 2008, organis�e par le minist�re et la Capa, les armateurs �trangers avaient b�n�fici� de prix de cession tr�s bas par rapport au prix r�el du thon sur le march� international�� Mise au point : Ce que nous retiendrons de 2008, c�est qu�au cours d�une r�union tenue dans l�enceinte d�un minist�re de souverainet� (MPRH) et � laquelle ont �t� convi�s des armateurs turcs et alg�riens, M. Kamel Allem, directeur de la p�che m�diterran�enne et oc�anique, et en pr�sence de M. Toufik Rahmani, directeur g�n�ral de la Chambre alg�rienne de la p�che et de l�aquaculture, nous a clairement annonc� que le minist�re appliquerait une �galit� de traitement entre les Turcs et les Alg�riens !!! Cela s�est d�roul� du temps de M. Sma�l Mimoune. Comprendra qui veut bien comprendre.
10/ Lu dans l�article : �Je suis l�, j�ai fait le constat de ce qui s�est pass� auparavant. Ce que je viens de dire est la r�alit� des choses. On doit g�rer le dossier du thon � sa juste valeur. Je viens de situer les failles. Nous cherchons des solutions. Nous voulons corriger les choses. Ceux qui ont acquis des thoniers gr�ce aux subventions de l�Etat devront rembourser le Tr�sor public s�ils ne mettent pas � niveau leurs embarcations.� Mise au point : La presse et la justice ont d�j� eu � traiter et rendre publics des �l�ments de ce constat. Quant � nous, ce que nous constatons, c�est qu�il y a poursuite et m�me aggravation d�une gestion contraire aux int�r�ts nationaux. Sanctions ?! Mais avant de sanctionner � l�emporte-pi�ce, il y a urgence de la mise en place d�un audit pointu par une institution qui en a comp�tence pour ausculter de plus pr�s le contr�le de la gestion des finances publiques, de la s�curit� �conomique et de la contre-intelligence �conomique. Il y a mati�re � susciter un tra�age de tous les fonds d�pens�s � ce jour par le MPRH depuis l��re de M. Sma�l Mimoune, l�ex-ministre, aujourd�hui en charge du minist�re du Tourisme. Une telle enqu�te bien men�e pourra faire toute la lumi�re sur la r�alit� et l�ampleur des tenants et des aboutissants de ces syst�matiques privil�ges accord�s aux Turcs durant plusieurs ann�es au d�triment des nationaux et de l�Alg�rie. Mais seuls de v�ritables patriotes pla�ant les int�r�ts sup�rieurs de l�Etat et la souverainet� nationale au-dessus de tout parviendront � cerner l��tendue et les cons�quences multiformes de ce d�sastre.
Conclusion
Sur la base de tout ce qui pr�c�de, il nous est tr�s difficile de ne pas imaginer que nous subissons toutes ces tracasseries pour avoir port� atteinte � des int�r�ts bien gard�s. Mais ce qui nous indigne le plus, c�est cette instrumentalisation d�une partie de l�administration alg�rienne qui semble avoir �t� mise au service d�int�r�ts �trangers. D�rive que nous vivons d�abord et avant tout comme une r�voltante humiliation pour notre pays, l�Alg�rie. Aussi l�Armement Boudemagh se r�serve le droit d�user avec d�termination des voies de recours � la justice de la R�publique. Et l�Armement Boudemagh rappelle � l�ex, et � l�actuel ministre de la P�che et des Ressources halieutiques que leur gestion de la p�che du thon rouge, p�che r�gie par les accords de l�ICCAT, pourrait relever d�une cour internationale. L�Armement Boudemagh rappelle enfin que la pr�somption d�innocence, principe sacr� selon lequel toute personne qui se voit reprocher une infraction est r�put�e innocente tant que sa culpabilit� n�a pas �t� l�galement et d�finitivement �tablie, s�applique � tout justiciable qu�il soit armateur ou ministre.
Armement Boudemagh


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