La situation humanitaire � Ghaza reste pr�occupante et s�est aggrav�e, particuli�rement depuis le blocus de 2007. Irane Belkhedim- Alger (Le Soir) - Le ch�mage touche 38% de la population, 82% des �coles tombent en ruine, 75% des terres cultivables ne sont pas exploit�es, 60% des entreprises priv�es n�ont pas r�ussi � reprendre leurs activit�s, 70% de la population survit gr�ce � l�aide internationale, le secteur de sant� est au bord de l�effondrement, les stations d��puration ne fonctionnent plus, l�ins�curit� alimentaire touche 60% de la population et le co�t de la vie a augment� de 40% depuis le blocus de 2007. Ces chiffres �manent de diff�rentes organisations internationales (Pnud, Unicef, FAO, OMS..) et datent de 2009. �Actuellement, Isra�l contr�le tout ce qui entre dans les territoires occup�s. Certains produits sont prohib�s comme le chocolat, le vinaigre, le cumin et les confiseries turques. Par contre, Isra�l tol�re le sel, la semoule et le sucre�, a indiqu�, hier, Mostefa Khiati, pr�sident de la Forem (Fondation nationale pour la recherche m�dicale), lors d�une conf�rence organis�e au journal El Moudjahid et qui a eu pour th�me �Les effets de l�embargo sur la sant� des enfants de Ghaza�. Un v�ritable embargo, a-t-il ajout�, qui a eu de graves cons�quences sur le pouvoir d�achat et la sant� de la population. A titre d�exemple, le contr�le des produits qui atterrissent sur le march� palestinien a compl�tement chamboul� le r�gime alimentaire de la population. Ainsi, beaucoup de citoyens souffrent de carences en fer et en vitamines. Le choix impos� de c�r�ales, sucre et huile (80% de calories) n�est pas fortuit. Ce sont des aliments � faibles co�ts mais � forte valeur �nerg�tique. Selon le Comit� international de la Croix-Rouge, les Palestiniens mangent peu de viande, de l�gumes et de fruits frais, car ces produits sont trop chers. �La malnutrition chronique est en constante hausse et les carences en micronutriments sont une grande pr�occupation�, note le CICR dans l�un de ses rapports. S�appuyant sur les donn�es de l�Unicef, M. Khiati a affirm� que 10% des enfants de moins de 5 ans sont an�miques, 50% des enfants de moins de 2 ans sont an�miques et 70% pr�sentent une carence en vitamines, 37% des femmes enceintes souffrent d�an�mie ferriprive, due � une carence en fer. Pour l�universitaire et le sp�cialiste en droit, M. Oussedik, Isra�l n�en finit pas de violer les conventions internationales et les droits de l�homme. L�ambassadeur turc en Alg�rie, Ahmet Ne�ati Begali, qui a pris part � cette rencontre, a estim� que la paix au Proche- Orient est intimement li�e � la r�solution de la question palestinienne. �En Turquie, nous n�avons pas coup� les relations avec Isra�l, car nous estimons qu�il faut dialoguer pour trouver une solution. Mais nous avons pos� nos conditions�, a-t-il soutenu, faisant allusion � l�attaque isra�lienne du bateau Libert� survenue en mai dernier dans les eaux internationales. �En Turquie, l�opinion publique se pr�occupe de la Palestine. Nous sommes pour un Etat palestinien ind�pendant avec El-Qods comme capitale�, a-t-il conclu.