N�ayant pas b�n�fici� de r�novation s�rieuse ces derni�res ann�es, les installations du complexe ArcelorMittal El- Hadjar pr�sentent actuellement un risque potentiel d�explosion. C�est ce qu�affirme le secr�taire g�n�ral du syndicat d�entreprise, Sma�l Kouadria. A l�arr�t depuis pr�s d�une ann�e pour la m�me cause, suite � une intervention du wali de Annaba, craignant pour la vie des travailleurs et des populations des agglom�rations limitrophes du complexe, la cokerie attend toujours d��tre r�habilit�e ou carr�ment renouvel�e. Le rapport final de l�expertise faite par des experts �trangers se fait toujours attendre. A ce probl�me de cokerie qui ne repr�sente pas une priorit�, selon le DG, Vincent Le Gouic, arguant du fait que le coke n�cessaire au fonctionnement du haut fourneau peut �tre import� des autres unit�s du groupe implant�es � l��tranger, s�ajoutent aujourd�hui d�autres risques. Il s�agit de la v�tust� avanc�e de l�ensemble de la zone chaude du complexe (haut fourneau n�2, ayant d�pass� sa dur�e de vie de deux ans, l�agglom�ration, les aci�ries 1, 2 et 3, notamment). Pour le haut fourneau n�2, surexploit� en raison de l�arr�t du n�1 depuis des ann�es, le DG, qui reconna�t la multiplication des fissurations, fait savoir que des travaux de sa remise en �tat seront entam�s � partir du mois de mars prochain. Avant cela, et d�s le mois de janvier 2011, un nouveau convertisseur pour l�aci�rie n�1 sera fonctionnel alors qu�un plan d�investissement concernant l�ensemble des installations, principalement le HF n�2, interviendra en 2013, pr�cise la m�me source. Seront-ils suffisants pour permettre � cette importante installation du complexe de fonctionner sans aucun risque, s�interrogent les repr�sentants des travailleurs pour qui �ces promesses resteront sans lendemain�. Ils expliquent que depuis l�av�nement du partenariat avec l�indien Mittal en 2001, tr�s peu de choses ont effectivement vu le jour au sein du complexe. Le partenaire �tranger qui d�tient pourtant 70% du capital social de l�entreprise, contre 30% au profit du groupe �tatique Sider, n�a pas mis beaucoup d�argent dans la r�novation des installations du complexe. Il s�est content� d�engranger des b�n�fices �normes au d�triment de l�Etat alg�rien, expliquent-ils. Reprochant aux pouvoirs publics le peu d�int�r�t accord� au devenir de leur outil de travail, ils esp�rent qu�une �valuation s�rieuse sera faite lors des n�gociations pr�vues courant 2011 avec le groupe du Luxembourg. �M�me si nous n�avons pas beaucoup de visibilit� concernant la d�marche des autorit�s concern�es par ces n�gociations, nous sommes en train de pr�parer tout un dossier sur les dix ann�es de ce partenariat pour le soumettre � qui de droit, dont la Centrale syndicale, afin de mieux �clairer ceux qui auront la charge de n�gocier au nom de l�Etat alg�rien�, soulignent les repr�sentants des travailleurs.