Annonc�e par le pr�sident de la R�publique, la d�p�nalisation de l�acte de gestion n�cessiterait plus de clarifications de l�avis du P-dg de Sonelgaz. Noureddine Bouterfa a estim� qu�il �tait n�cessaire de lever l�amalgame entre erreur de gestion et corruption. Invit� � s�exprimer sur le sujet � l�occasion de son passage � la Cha�ne III de la Radio nationale, le premier responsable de Sonelgaz a expliqu� que �la d�p�nalisation, c�est d�abord une affaire culturelle. Il faut d�abord savoir ce qu�on veut d�p�naliser au juste. Si on d�p�nalise d�un c�t� et on prend d�autres dispositions qui bloquent l�initiative d�un autre, l�objectif ne sera pas atteint. Il faut garder � l�esprit qu�une entreprise est un corps vivant avec des hauts et des bas�. L�invit� de la r�daction a expliqu� �galement qu�il �tait temps de mettre l�entreprise publique et priv�e sur un pied d��galit� consid�rant qu��on ne peut pas mettre un carcan aux entreprises publiques dans un march� dit ouvert et garantir plus de souplesse aux entreprises priv�es�. Le P-dg de Sonelgaz estime que �ceux qui volent et d�tournent doivent payer. Les autres, il faut les soutenir�. En r�ponse � une question sur la r�vision du code des march�s publics, Noureddine Bouterfa a livr� sa r�flexion consid�rant que �trop de r�glementation peut nuire, il faut trouver un juste milieu mais il ne faut pas brider les initiatives parce que cela �quivaut � d�truire l�entreprise. Une entreprise doit �tre rentable mais dans le respect de l��thique et l�int�grit�. Il faut faire confiance aux gestionnaires et faire payer ceux qui sortent du droit chemin�. L�invit� de la r�daction de la Cha�ne III pense que le nouveau code apportera davantage d��claircissements qui vont accompagner d�autres textes qui sont en r�vision comme ceux r�gissant le partenariat, le gr� � gr� ou les rapports entre filiales d�un m�me groupe. �Est t-il imaginable que dans un m�me ensemble, des filiales soient mises en concurrence ?� s�est-il interrog�. Noureddine Bouterfa est �galement revenu sur la politique des �nergies renouvelables, qualifiant le programme mis en place par les pouvoirs publics de �r�aliste�. Quelques pr�cisons cependant : l�Alg�rie ne compte pas puiser dans ses fonds propres pour mettre en �uvre ce programme. Elle fera appel � des partenaires �trangers pour d�velopper une �nergie qui sera prioritairement destin�e � la consommation locale. Il n�est pas question d�exporter cette �nergie avant de satisfaire les besoins nationaux en la mati�re. L�Alg�rie sera en mesure de le faire pour peu qu�elle identifie avec ses partenaires les march�s sur lesquels elle pourrait placer son �nergie sans avoir de souci � se faire en mati�re de rentabilit�. �Nous serons comp�titifs plus que les Europ�ens et les Am�ricains et pas tr�s �loign�s du prix des Chinois, qui est le plus bas du march�.� Le co�t global des projets pr�vus pour le march� local et l'exportation pourrait avoisiner les 120 milliards de dollars pour produire 22 000 MW en 2030.