Impossible de conna�tre le nombre exact des hammams de la Casbah, d�autant que le tremblement de terre de 1716 modifia de mani�re consid�rable le tissu urbain de la vieille medina. Une chose est s�re : la plupart des hammams se situaient dans la partie basse de la ville. Dans la Haute-Casbah, il n�existe que deux bains, qu�on appelle commun�ment El-hammamate. Au-del� de sa fonction purificatrice, le hammam demeure le lieu f�minin privil�gi� de la Casbah d�Alger. Hammam sidna ou le bain du Dey Rue Ahmed et Mohamed Mecheri, non loin de Dar Mustapha Pacha. C�est l�un des plus anciens bains de la vieille cit�. Sa construction remonte au XVIe si�cle. Hammam li-houd (bain juif) Musulmanes et juives de la Casbah y prenaient leur bain. A l�int�rieur, il y avait un petit bassin d�eau r�serv� exclusivement aux jeunes filles juives en qu�te d�un mari. Hammam Bouchlagham Situ� en plein c�ur de la Casbah, ce hammam date de l��poque ottomane. D�illustres personnages, dont de nombreux artistes, aimaient y prendre leur bain : Hadj M�hamed El-Anka, Roger Hanin, Moh Hocine La�ma, Bastandji, Boudjema� E-Ankis, Alilou Drabki... Ce bain ancestral poss�de deux entr�es dont l�une donne directement sur la rue Marengo. A l��poque, juives et musulmanes fr�quentaient en m�me temps ce lieu purificateur. Cependant, chaque communaut� observait ses propres rites et traditions en respectant ceux des autres. Un espace �tait sp�cialement r�serv� aux juives : darb lihoud. La mari�e s�y baignait la veille de ses noces dans un grand bassin aujourd�hui disparu. Hammam el-fouita : il est situ� pr�s de la rue de la Lyre, rue Mustapha La�djali (ex-rue Nemours). Il fut �difi� entre 1725 et 1729 par le bey Abdy Pacha. Lors de travaux de r�am�nagement entrepris en 1929, le d�cor de la premi�re salle subit un lifting. Ce bain �tait fr�quent� par les filles de joie de la Casbah.