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DECODAGES
Les Am�ricains et les r�volutions actuelles dans le monde arabe
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 03 - 2011


Par Abdelmadjid Bouzidi
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Tunisie, Egypte, Libye, Y�men, Jordanie, Bahre�n, Oman, le monde arabe est en effervescence. Les peuples arabes en ont marre des dictatures, des pouvoirs corrompus qui les privent de tout et surtout de ce dont ils sont le plus jaloux : leur dignit�. Premi�re caract�ristique de ces soul�vements : ce sont des r�voltes de la jeunesse non structur�es de mani�re organique, non encadr�s par des partis politiques. Le Web, le refus de la peur, la d�termination ont eu raison des syst�mes r�pressifs les plus sophistiqu�s.
� Seconde caract�ristique de ces mouvements : les peuples arabes exigent le droit � la parole, le droit de regard sur les richesses nationales, la fin de la rapine : on est loin des simples �meutes de la faim. Les m�dias � travers le monde parlent de �r�volutions�.
� Troisi�me caract�ristique : l�absence de feuille de route. Ces mouvements populaires savent ce qu�il faut d�truire. Ils ne savent pas encore ce qu�il faut construire, ni comment le faire. Les Tunisiens sont toujours � la recherche de la meilleure voie pour atteindre la nouvelle soci�t� � laquelle ils aspirent, et la r�cente d�mission du Premier ministre Ghannouchi confirme la complexit� de la transition qui s�ouvre. Les Egyptiens sont pour l�instant entre les mains du �Conseil sup�rieur de l�arm�e� qui n�a pas vocation � construire le nouveau projet de soci�t�, et les leaders politiques de l�opposition sont loin d��tre d�accord sur la mani�re de proc�der pour installer le nouveau r�gime politique. Les Libyens connaissent une situation plus compliqu�e encore, compte tenu de l�organisation tribale de leur soci�t� et l�absence d�organisations politiques � m�me de penser un nouveau syst�me de gouvernance de la soci�t�. Les r�volutions arabes cherchent leur voie et feront certainement l�objet d�une attention particuli�re de la part des observateurs et autres chercheurs-politologues surpris par la soudainet� de ces �v�nements et la rapidit� de leur �volution. On peut en tout cas souligner que le sort de ces mouvements est encore incertain. Plusieurs analystes de ces mouvements populaires ont �voqu� l�id�e d�une �mise � feu� de ces bombes sociales par des �puissances �trang�res, citant en tout premier lieu les Etats-Unis d�Am�rique. Quel que soit le r�le jou� par cette hyper-puissance dans cette r�gion du monde, on ne peut pas, on ne doit pas sous-estimer la d�termination des peuples arabes � acc�der � la libert�, � la d�mocratie, � la satisfaction de leurs besoins fondamentaux sans cesse remise en cause par les d�tournements des ressources de leur pays, la corruption et l�interdiction de s�exprimer sur ces fl�aux.
� La doctrine am�ricaine du Grand-Moyen-Orient Nous savons que G. W. Bush a d�fini au cours de son second mandat ce qu�il a appel� le projet du Grand-Moyen-Orient (GMO), qui concernait particuli�rement le monde arabe qui �tait devenu, pour l�administration am�ricaine, l�espace d��mission et de propagation du terrorisme. Pour les USA, la menace qui p�se sur le monde occidental est celle du terrorisme (entendez l�islamisme) et le �monde libre� doit travailler � juguler cette menace et � assurer sa s�curit�. Dans le m�me temps, et dans le cadre de cette lutte, les USA devront travailler � �tendre et consolider � travers le monde �la libert� et la d�mocratie� et � an�antir toutes les formes de menace qui p�seraient sur ces valeurs. Enfin, les USA doivent travailler � d�velopper toujours davantage le commerce international, voie privil�gi�e pour assurer la croissance �conomique mondiale. Pour les USA dans le domaine �conomique, �conomie de march� et ouverture �conomique sont la voie du progr�s s�agissant du monde arabe. Condoleezza Rice, ministre des Affaires �trang�res de GW Bush, avait pr�cis� en son temps, dans une conf�rence donn�e � l�Institut des sciences politiques de Paris, la vision qu�ont les Am�ricains de la �d�mocratie dans les pays arabes�. Il est int�ressant de rappeler son discours car s�il est un domaine o� r�publicains et d�mocrates se rejoignent, c�est bien celui du GMO. Dans ces pays, affirmait C. Rice, se d�veloppent de plus en plus des comportements de violence extr�me qui prennent la forme d�un terrorisme barbare. Cette violence est g�n�r�e par la mauvaise gouvernance dans ces pays et qui est le fait de gouvernants qui emp�chent la d�mocratie, qui �crasent les libert�s. Pour faire reculer cette violence, pour faire �chec au terrorisme et pour �liminer la menace qui p�se sur l�Occident et sur la civilisation occidentale, il faut aider les peuples arabes � construire un autre avenir. Condoleezza Rice a poursuivi en affirmant : �Nous avons trop longtemps privil�gi� la stabilit� au d�triment de la libert�. Les �v�nements du 11 Septembre nous ont interpell�s sur cette d�marche et nous ont fait comprendre que la seule garantie de la stabilit� reste la libert�.� Les USA semblaient d�j� �tre d�cid�s � ne plus aider les r�gimes arabes autoritaires, autocratiques, antid�mocratiques, car ces r�gimes r�g�n�rent, par leur mode de gouvernance, la culture de la violence et du terrorisme sur leurs peuples. Les USA doivent donc aider ces peuples � construire un autre avenir et acc�der effectivement aux valeurs de libert� et de d�mocratie. Ainsi, le projet du Grand-Moyen-Orient consiste � aider les peuples arabes � instaurer dans leurs propres pays la d�mocratie, la libert�, la soci�t� civile et l��conomie de march� ouverte. Les USA ne seront sensibles et favorables qu�aux r�gimes arabes qui engagent des r�formes allant dans ce sens. Les interventions, � peine feutr�es, des USA dans les r�cents soul�vements populaires de Tunisie, d�Egypte et actuellement de Libye montrent bien qu�entre Hillary Clinton et Condoleezza Rice la diff�rence est nulle. G. W. Bush et Obama d�fendent les m�mes positions s�agissant du devenir des r�gimes politiques dominant au sein du monde arabe : ouverture d�mocratique, libert�s publiques, Etats de droit sont, selon eux, les seuls rem�des efficaces contre la menace terroriste.


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