Les participants à une journée d'étude sur «l'écriture de l'histoire et la problématique de l'écriture de l'histoire de la Révolution libératrice (1954-1962)» ont insisté, dernièrement, à Batna, sur l'impératif de «favoriser la méthodologie scientifique» pour rapporter les faits des évènements tels vécus pendant la guerre de libération nationale. Les présents à la rencontre ont également précisé qu'il est primordial de recourir aux historiens et académiciens dans l'écriture de l'histoire de la Révolution, de répertorier les témoignages des moudjahidine qui ont vécu les périodes (de guerre) et les faits historiques et de procéder à leur traitement (témoignages). Nour Essabah Ankouche, de la Faculté des sciences politiques de l'université Mohamed-Khider de Biskra, a considéré qu'il est nécessaire de diversifier les sources dans l'écriture de l'histoire. Il a appelé à «se référer aux mémoires et écrits des soldats français en Algérie au cours de la guerre de Libération et d'œuvrer à les traduire vers l'arabe en vue d'analyser les faits rapportés». Pour cet universitaire, ces mémoires et témoignages comportent de «nombreux faits historiques qui peuvent constituer de la matière première pour les chercheurs dans le domaine de l'Histoire». De son côté, le chercheur, spécialiste en histoire antique de l'Université de Batna 1, Djamel Masrhi, a souligné que «l'histoire doit être écrite par des historiens et des universitaires et doit faire l'objet d'une étude approfondie et d'une vérification rigoureuse du contenu rapporté». Dans sa communication, l'universitaire a mis en évidence le lien étroit entre l'histoire et la préservation de l'identité et l'importance de transmettre l'histoire aux futures générations. Le président de l'association culturelle Chourouk, initiatrice de cette journée d'étude tenue au complexe sportif et culturel du quartier Kechida, Tarek-Tabet, a indiqué à l'APS que ce rendez-vous précède l'organisation du 1er colloque national sur l'écriture de l'histoire et la problématique de l'écriture de l'histoire de la Révolution libératrice (1954-1962) qui sera organisé en novembre prochain dans la capitale des Aurès avec la participation de nombreux chercheurs. Cette journée d'étude a été également marquée par une exposition dédiée au livre d'Histoire.