L�Agence d�am�lioration et de d�veloppement du logement (AADL) continue de faire face au dilemme du d�s�quilibre entre l�offre et la demande de logement. Cat�gorique, son directeur affirme que l�AADL n�aura plus rien � offrir une fois le dilemme de l�attribution de la derni�re tranche de 4 000 logements � Alger r�solu. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Les chiffres sont implacables. Ils ont �t� rappel�s une fois de plus par le directeur de l�AADL qui intervenait hier sur les ondes de la Cha�ne III. A Alger, 183 445 demandes ont �t� d�pos�es, 15 437 ont �t� rejet�es, 25 400 ont �t� prises en charge et pas moins de 142 598 demandes sont toujours en attente. Et ce sont justement ces derniers qui constituent un casse-t�te pour l�AADL, qui n�arrive toujours pas � d�gager des crit�res pour arr�ter la liste des 4 000 b�n�ficiaires. Son directeur a avou� hier �tre dans l�incapacit� d��laborer une liste qui puisse faire un consensus. Il se dit ouvert � toutes les propositions y compris celle d�arr�ter les crit�res avec les demandeurs qui sont appel�s � d�signer des repr�sentants. Les 4 000 logements d�gag�s par la Cnep et qui seront r�alis�s � Rouiba et Regha�a focalisent les espoirs des 142 598 demandeurs en attente mais le directeur de l�AADL rappelle que son agence �ne pourra construire autant de logements � Alger. Les demandeurs ne sont pas automatiquement souscripteurs. Ils n�ont fait que d�poser une demande et n�ont aucun contrat de r�servation avec l�AADL. L�AADL n�a pas de programme futur et n�a donc plus rien � offrir�. Devant une telle pression dans la capitale, 4 000 autres logements seront r�alis�s � Alger mais le sites n�ont toujours pas �t� d�gag�s et les demandeurs devront, l� aussi, faire preuve de patience. En dehors de la capitale, l�agence ne fait pas face � une aussi grande pression. A Oran et Bouira, par exemple, la liste des b�n�ficiaires sera arr�t�e avant le mois de juin prochain. Interrog�e au sujet des sous-locations et des logements inoccup�s, le DG de l�AADL a pr�cis� que pas moins de 100 dossiers �taient entre les mains de la justice. Il consid�re, n�anmoins, que les critiques faites sur l�entretien des cit�s AADL �taient infond�es car, explique-t-il, hormis les probl�mes des ascenseurs, les cit�s sont �correctement entretenues�, en d�pit de quelques retards de recouvrement des charges.